Bon ben c'est fait...

Il est amphitrie (tout le monde sait qu'un amphibie n'a que deux coques).

le mien est amphibres bis

PYM a écrit:.... antifouleur écaillé qui recouvre la coque (au dessus de la couche d'apprêt époxy : une couche rouge ultra dure, une couche blanche ultra dure, une couche verte ultra dure, une couche érodable blanche ultra tendre qui m'a fait croire, à tort, que ce serait une partie de plaisir) avant de ne remettre qu'une seule épaisseur, ultra fine, de VC17 (qui marche bien sur le plan performance, qui s'est avéré efficace en Vilaine salée et qui supporte très bien de rester à sec).

Tu n'as^pas envisagé les trucs genre hydrogommage, sablage etc?

Je l'ai fait il y a 2 ans sur mon pcbn, mes épaules ne l'ont pas regretté...

Des sous, certes, mais ça vaut le "coût", amha...

y a si peu de surface mouillée sur ces bateaux?
donc tres peu de surface a gratter!!!!!!!!!!

bruno L a écrit:Tu n'as^pas envisagé les trucs genre hydrogommage, sablage etc?
Je l'ai fait il y a 2 ans sur mon pcbn, mes épaules ne l'ont pas regretté...
Des sous, certes, mais ça vaut le "coût", amha...

Je pense que je vais opter pour une sous-traitance hydraulique (un volontaire dont je vais rémunérer l'huile de coude).


Le sablage, je ne vois pas bien compte tenu de l'extrême finesse de la peau de ces danseuses.
Quand à l'hydrogommage, rien qu'a entendre prononcer le mot, ma carte bleue devient verte.

hautbanc a écrit:y a si peu de surface mouillée sur ces bateaux?
donc tres peu de surface a gratter!!!!!!!!!!

Je pense que la surface mouillée est supérieure à celle d'un mono de même taille

Vive les catalents, par ce qu'ils ne sont pas si lent justement et quel confort en famille !
Heureux que ton rêve de deux coques prenne forme, tu en parlais déjà si mes souvenirs sont bons lors qu'on s'était rencontré à bord de PDM, il y a quelques années maintenant, tu venais d'acheter ton 35 pieds.

Quelques modéles en vu ?

Nous, après quelques mois de prospection discrète pour un mono de 9/10m (peur de ne pouvoir entretenir convenablement un cata de 9/10m), avons décidé de garder finalement notre petite caravane moche, rien trouver d'aussi bien foutu en une coque et niveau performance journalière en croisière c'est au mieux équivalent...

Moluva a écrit:Vive les catalents, par ce qu'ils ne sont pas si lent justement et quel confort en famille !

j'ai un souvenir personnel d'étalonnage entre mon camping-car flottant, et un autre cata, plus petit certes, mais normalement plus rapide. Un Woods Sagitta. Un peu le Maldives anglais, en plus court (9,20 m) mais très large (6 m !)



Départ de conserve au matin de San Telmo au sud de Majorque, en direction d'Ibiza / Formentera.

Le début se fait par toute petite brise portante, sous spi.

Au cours de la journée, la brise refuse. Nous nous retrouvons au bon plein. Puis le vent mollit, et nous marchons à 3 noeuds.

Insensiblement le copain m'a lâché avec "Mandu". C'est devenu un petit point à l'horizon.

La brise monte à 12/15 nds, et nous allons à 5 nds (extrait du livre de bord).

La mer se forme, et s'accompagne d'une houle assez forte, vent à venir ou ayant soufflé au large.

Au bout d'une dizaine d'heures, j'appelle le copain en VHF pour lui demander sa position : il est à 10 milles devant moi, et abat pour rentrer sur Portinax au Nord d'Ibiza. Je continue sur Formentera, où nous arrivons à 1.30 du matin.

ce petit exposé pour dire que le Sagitta avait donc marché à ... 1 noeud plus vite que moi !

Seulement s'il avait choisi d'abréger, c'est parce que la mer était devenue relativement cahotique, et qu'un cata léger dans ces conditions n'est pas spécialement confortable. En tous cas beaucoup moins qu'un "catalent" pour reprendre la formule de Moluva.

Peut-être plus qu'en monoque, dans les petites tailles, la légereté et la vitesse (relative) se paye par l'inconfort. Les chocs ressentis sous la nacelle et même le long des coques deviennent vite fatiguants, de même que les mouvements assez désordonnés du bateau.

[Pär la suite, deux ans plus tard, j'aurai l'occasion de servir d'équipier à mon copain, pour remonter son cata de Olhao (Algarve, Sud Portugal) à Plymouth en Angleterre. Nous ferons deux fois demi-tour, vu le vent et l'état de la mer : une fois devant le cap St Vincent, une autre fois au Cap Finisterre.]

je crois qu'un cata de moins de 10 m doit être considérer comme un bateau plaisir et ne pas imaginer de le charger pour une croisière. sinon, il faut accepter d'avoir beaucoup de confort mais un comportement de fifty.

Et ce compromis, qui en fait n'en est pas un!, reste valable jusqu'à de grande taille sur un bateau prévu performant. Et c'est là le gros avantage des Lagoons ou autres FP, ils ne sont pas prévus pour être des bêtes au près par contre ils sont capables de vraiment supporter de la charge. Le près étant mauvais, vide ou plein, cela ne change rien;mais quel confort au mouillage.

mais quand même un joli jeu de voile, un genak léger et des tripales repliables....

On ne se refait pas.

clarivoile a écrit:je crois qu'un cata de moins de 10 m doit être considérer comme un bateau plaisir et ne pas imaginer de le charger pour une croisière. sinon, il faut accepter d'avoir beaucoup de confort mais un comportement de fifty.

Et ce compromis, qui en fait n'en est pas un!, reste valable jusqu'à de grande taille sur un bateau prévu performant. Et c'est là le gros avantage des Lagoons ou autres FP, ils ne sont pas prévus pour être des bêtes au près par contre ils sont capables de vraiment supporter de la charge. Le près étant mauvais, vide ou plein, cela ne change rien;mais quel confort au mouillage.

De mon avis, les catas (tout comme les monocoques d'ailleurs) n'ont à "supporter" de la charge qu'en cas de grand voyage, ou de vie à bord permanente. Ou... d'équipage pléthorique. Le reste du temps, on peut parfaitement pratiquer de la croisière en étant "léger".

Dans le cas que je cite plus haut, le copain et son Woods vivait à bord de son bateau depuis 5 années. De plus, il avait ce que j'appelle le "syndrôme du castor".. : non seulement il ne se débarassait pas des vieilleries que l'on a tendance à accumuler, mais il trouvait toujours de bonne raisons ("ça peut toujours servir") pour en amasser de nouvelles ! Ce tempérament aurait certes mieux convenu à bord d'un mono de voyage de 13 m en acier !

Il est évident que dans ces conditions son Sagitta perdait pas mal de ses qualités nautiques, et en particulier sur le plan performances.

Nous nous sommes d'ailleurs inscrits deux fois pour le tour de Formentera (régate locale), et participé avec déchargement préalable (à mon bord ! ) de toute sa brocante accumulée au fil des ans : bouquins en grand nombre, vieux parasols rouillés, vaisselle, outils, etc...

Le bateau ainsi allégé a retrouvé une deuxième jeunesse, et nous nous sommes permis des pointes à 14 nds sous spi par force 5/6. Par contre le près était assez catastrophique, et les bords tirés très aplatis. (il s'agissait de la version à ailerons. Il en existe une à dérives..)

je ferais bien mes 15 j de vacances avec une quinzaine de slips (et encore 8 si on les utilises recto/verso) mais j'ai une femme et 3 enfants.
Plus sérieusement notre bateau est trop petit pour cinq, j'en ai bien conscience et il est impossible de partir plus d'une semaine sans être en sur-charge.
Mais voila, un cata plus gros m'inquiète un peu financièrement (peut-être à tort, je pense qu'on fera le pas un jour) et après les quelques démarches de ces derniers temps je ne me vois plus du tout en mono, descendre à la cave, naviguer les genoux dans le menton et voir mes gosses faire la tronche entre deux vomitos bof...

bas sur l'eau + très large, ça doit s'engouffrer et tapper sec la vague entre les coques d'un sagitta.

Moluva a écrit:je ferais bien mes 15 j de vacances avec une quinzaine de slips (et encore 8 si on les utilises recto/verso) mais j'ai une femme et 3 enfants...

Le naturisme.

hum...je vais épargner ça à mes voisins de mouillage !

Moluva a écrit:hum...je vais épargner ça à mes voisins de mouillage !

du naturisme à Concarneau, et pourquoi pas du ski de fond en Afrique

Eliot a écrit:

Moluva a écrit:hum...je vais épargner ça à mes voisins de mouillage !

du naturisme à Concarneau, et pourquoi pas du ski de fond en Afrique

c'est du naturisme doublé fourrure... en piloupilou 100% naturel !!!

Moluva a écrit:hum...je vais épargner ça à mes voisins de mouillage !

Joli petit nom d'amour!
Ta compagne doit être ravie

Eliot a écrit:du naturisme à Concarneau, et pourquoi pas du ski de fond en Afrique

Le ski de fonds (traduction élégante de "glisser un dessous de table") n'est pas rare en "à fric"...
Alors pourquoi pas du naturisme à Concarneau

une célèbre plage naturiste tout prés à Tregunc....bande de médisants !

(rousse la fourrure, spécificité locale !)

Moluva a écrit:une célèbre plage naturiste tout prés à Tregunc....bande de médisants !

(rousse la fourrure, spécificité locale !)

les naturistes, les vrais qui font même leur course, leur jogging, du tennis, vont au restaurant en tenue d'Adam et Eve .... c'est le CAP d'AGDE dans le 34... voire LEUCATE dans le 11...
dans le nord ils attrapent froid, et chez nous un coup de soleil bien placé....

Ficelle a écrit:
dans le nord ils attrapent froid, et chez nous un coup de soleil bien placé....

Dans l'Nord y z'ont le Père Noël

Dans l'Sud y z'ont les pères verts...

Dans le sud on ne s'étrangle jamais.
Y en a toujours un pour te donner des petites tapes dans le dos au cas où t'avalerais de travers .....

Gadloo a écrit:Dans le sud on ne s'étrangle jamais.
Y en a toujours un pour te donner des petites tapes dans le dos au cas où t'avalerais de travers .....

on dit pas des petites tapes , on dit des tapettes!!!

hautbanc a écrit:

on dit des tapettes!!!

ça c'est pour les mouches/moustiques ( qui pullullent dans le Sud ) ...

a leucat jamais de moustiques , y a trop de vent ! un jour de tram, un mosquitos qui se pose sur un mat se retrouve 12 h apres au maroc!
c est l immigration inverse! la tram c est le heurtefeu du mosquitos!

hautbanc a écrit:a leucat jamais de moustiques , y a trop de vent ! un jour de tram, un mosquitos qui se pose sur un mat se retrouve 12 h apres au maroc!
c est l immigration inverse! la tram c est le heurtefeu du mosquitos!

J'aime bien la comparaison, mais elle est fausse. La tram est moins méchante que Brice ou Eric.
J'ai des souvenirs de soirées douloureuses à Port La Nautique en général 36 heures après une averse.
Y-a-t-il toujours des des traitements par avion au dessus des zones marécageuses ?

bien sur!! Et les deversements d insecticides recents , c est pour eradiquer les chenilles processeuses ?

Ré si dive a écrit:
Y-a-t-il toujours des des traitements par avion au dessus des zones marécageuses ?

toujours...et pas que chez nous...
Lindane, DDT, pirimiphos méthyl sont les molécules les plus utilisées... les 2 premières ont une sale réputation de carcérogènes... mais sont diablement efficaces contre les moustiques...

Ficelle a écrit:toujours...et pas que chez nous...
Lindane, DDT, pirimiphos méthyl sont les molécules les plus utilisées... les 2 premières ont une sale réputation de carcérogènes... mais sont diablement efficaces contre les moustiques...

Bah ! c'est tout bon, ça fait des économies pour les viticulteurs...