Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
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Batelier
THAIS
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Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
ireouïhare
On y est. Il était temps.
La dernière ligne droite m’a encore donné des sueurs. L’avant dernière écluse me refuse le passage, la dernière aussi. Mais je commence à être habitué, et je slalom pour trouver la voie. L’éclusier qui me suis depuis Grisolles (passage à la demande jusqu’à Toulouse), m’indique par où tenter. Il me suivra jusqu’à la dernière, la N°1. Rien à dire sur le dernier tronçon qui mène aux ponts jumeaux, sinon qu’il est effroyablement sale, bas et glauque : l’autoroute en surplomb à droite, des hectares de parkings à gauche, suivi de bâtiments industriels plus ou moins abandonnés.
Le dernier bief avant l’entrée de Toulouse
Photo Booh
Je trépigne à l’idée d’arriver aux ponts jumeaux, en me disant que l’entrée dans Toulouse sera majestueuse.
Las. L’endroit est sinistre : entre 2 boulevards et un échangeur. Et en plus je m’échoue dans la vase.
Pa ou’ passer ?
Et oui, lequel prendre : aucuns panneaux pour me diriger. Sous l’un c’est vers le canal du midi, sous l’autre c’est vers le canal de l’embouchure… J’essaye de rembobiner le survol aérien que j’ai fait l’avant-veille sur google. J’y suis, le canal repart un peu N-E. Je prends le pont à gauche. Un saxo mouille sa anche sous un pont. Je me dis que c’est un habitué et lui demande le nom de l’écluse désormais en vue. C’est bien « Béarnais ».
Les pont jumeaux : je viens de la gauche
A l’approche, je la vois s’ouvrir. Nickel. Poum, dans une bosse de vase à 50m. Je cherche au milieu, à gauche, à droite, ça coince. Je laisse flotter et tente un passage sur le bord droit. Ça passe miraculeusement. Arrivé dans l’écluse, l’opératrice a compris : « on a pas d’eau ! La Garonne est au plus bas, on ne peut plus alimenter cette partie ». Bon, si c’est ça, c’est pas grave, car quelque chose me dit que de l’eau on va en avoir cet hiver…
L’écluse est violente. Gaffe.
Le trajet se poursuit dans Toulouse. Je m’imaginais un endroit plus romantique. C’est sale, c’est triste, c’est le rendez vous de la misère. Je coupe les gaz en passant sous les ponts pour ne pas réveiller les pauvres types qui dorment dans leurs sacs. Je leur fait un signe quand même, ils me répondent, il y a encore de l’humanité.
Ancienne maison d’éclusier vers Matabiau :
Photo Booh
Passons l’écluse des Minimes, un peu moins secoué que la précédente.
Photo M. Badri
L’opératrice m'a informé que la dernière écluse a une chute de 6,50m (!). On s’amarre sur des bollards flottants et que l’eau arrive par le dessous. L’ascension est tranquille m’assure-t-elle, mais je n’ai aucune idée de quoi ressemble un bollard flottant…
Voici donc l’enclos. Elle est énorme, noire, pleine de vase glissante sur ses murs. L’échelle est recouverte d’une boue dont on devine l’origine, l’escalier en son aval est transformé en toilettes publiques. C’est le moyen âge.
L'approche
L'écluse
Les bollards sont trop éloignés pour s’amarrer sur 2 points. Je prend l’arrière et lance une amarre tout là-haut, à ma co-équipière d’épouse. Une fois, vlan. Je me reprend l’ensemble qui a glissé comme une anguille sur ce quai que je devine. Je relove, me concentre, envoie. Ouf, ça passe. On est paré. Les énormes portes se referment dans un bruit de vérin de chantier. Et on monte...
Et si j’avais mal compris, si ce bollard sur lequel j’ai amarré l’arrière restait en bas…
Non, je le vois qu’il monte par à-coups dans des bruits de sucions et des cascades d’eau. Au bout de 10 minutes je découvre l’étage supérieur. Je respire. J’ai flippé.
Je fais une pause à Port Saint-Sauveur. Porte bien son nom celui-là après l’épreuve des écluses toulousaines…
Photo R. Delmas
C’est reparti, une 12zaine de kilomètres avant destination. Le bruit de la ville s’atténue, les berges sont habitées de péniches qui me paraissent énormes. Je lis sur leur poupes « Long : 38m ». Des Freycinets. C’est bon signe. Y’a de tout en matière de recyclage : des restaurants, un théâtre, un spa… Puis viennent les habitations. Des belles, des moches, les cheminées fument, les habitants portent leurs écharpes ou sont à poil. Selon les moyens et l’équipement de chauffe. Toujours des saluts. Tant mieux. Sur la gauche le port technique, ça bosse, ça sent la meuleuse sur la ferraille. On poum pas mal de fois, pas méchant.
La péniche spa (j’aurai bien pris une séance d’ébullition là-dedans)
Port Sud
Une marina, on se croirait à Port Leucate.
J’avance vers le quai visiteur, pof… Des algues. Les souvenirs de Castets me reviennent en mémoire. « Bordel de ptain de bordel de merde » comme dirait mon très cher Gadloo. J’arrive pas au quai, je vais rester comme un flan au milieu. Personne. Si, un type me reluque par le hublot de sa péniche toute neuve. Il suffirait qu’il m’attrape une amarre depuis le quai... Mais il bruine, ça mouille. Il ne bougera pas d’un poil. Toi mon gaillard…
Les algues dans l’eau opaque du port
A force de manœuvres, de tourner, je monte sur une vedette, l’amarre dans les dents et je tire. Ça vient bien sûr, mais la place est serrée velue entre un cata snowgoose que j’ai croisé au Mas d’Agenais et une vedette hollandaise.
Moi ami, toi voyager ?
Un peu plus tard l’équipage du cata arrive. Je me présente en expliquant avoir déplacé une de leur gardes. Mais la dame m’explique que ça peut souffler très violement et que le quai se transforme en serpentin (pas de ducs d’albe). Pas visible sous cette pluie sans vent. Mince, ils ont raison, c’est pas bon cette histoire. Va y avoir de la casse… Je lui explique que je n’ai pas pu atteindre l’autre place libre, mais en déhalant à plusieurs ça doit marcher.
Pas de problèmes, et sous le brumisateur, nous installons à 8 mains le bateau. La discussion se détend amicalement.
On finira à l’apéro à bord du cata. Ils partent pour un tour longue durée. Ils viennent de Château d’Oléron. Alors on se connait déjà un peu.
Atypiques, attachants et assez courageux.
Je les revoie dans 2 semaines. Fin de la première mi-temps.
La capit’ de Port Sud
ps : Sur l’écluse monstrueuse de Bayard, il est possible de monter (ou descendre) sur un seul bollard, ce qu’a fait le couple au catamaran. Ça tire un peu, il faut bien souquer, mais la montée se faisant sans courant, le bateau reste dans l’axe du bassin. J’aurai tellement aimé qu’on me dise ça avant…
On y est. Il était temps.
La dernière ligne droite m’a encore donné des sueurs. L’avant dernière écluse me refuse le passage, la dernière aussi. Mais je commence à être habitué, et je slalom pour trouver la voie. L’éclusier qui me suis depuis Grisolles (passage à la demande jusqu’à Toulouse), m’indique par où tenter. Il me suivra jusqu’à la dernière, la N°1. Rien à dire sur le dernier tronçon qui mène aux ponts jumeaux, sinon qu’il est effroyablement sale, bas et glauque : l’autoroute en surplomb à droite, des hectares de parkings à gauche, suivi de bâtiments industriels plus ou moins abandonnés.
Le dernier bief avant l’entrée de Toulouse
Photo Booh
Je trépigne à l’idée d’arriver aux ponts jumeaux, en me disant que l’entrée dans Toulouse sera majestueuse.
Las. L’endroit est sinistre : entre 2 boulevards et un échangeur. Et en plus je m’échoue dans la vase.
Pa ou’ passer ?
Et oui, lequel prendre : aucuns panneaux pour me diriger. Sous l’un c’est vers le canal du midi, sous l’autre c’est vers le canal de l’embouchure… J’essaye de rembobiner le survol aérien que j’ai fait l’avant-veille sur google. J’y suis, le canal repart un peu N-E. Je prends le pont à gauche. Un saxo mouille sa anche sous un pont. Je me dis que c’est un habitué et lui demande le nom de l’écluse désormais en vue. C’est bien « Béarnais ».
Les pont jumeaux : je viens de la gauche
A l’approche, je la vois s’ouvrir. Nickel. Poum, dans une bosse de vase à 50m. Je cherche au milieu, à gauche, à droite, ça coince. Je laisse flotter et tente un passage sur le bord droit. Ça passe miraculeusement. Arrivé dans l’écluse, l’opératrice a compris : « on a pas d’eau ! La Garonne est au plus bas, on ne peut plus alimenter cette partie ». Bon, si c’est ça, c’est pas grave, car quelque chose me dit que de l’eau on va en avoir cet hiver…
L’écluse est violente. Gaffe.
Le trajet se poursuit dans Toulouse. Je m’imaginais un endroit plus romantique. C’est sale, c’est triste, c’est le rendez vous de la misère. Je coupe les gaz en passant sous les ponts pour ne pas réveiller les pauvres types qui dorment dans leurs sacs. Je leur fait un signe quand même, ils me répondent, il y a encore de l’humanité.
Ancienne maison d’éclusier vers Matabiau :
Photo Booh
Passons l’écluse des Minimes, un peu moins secoué que la précédente.
Photo M. Badri
L’opératrice m'a informé que la dernière écluse a une chute de 6,50m (!). On s’amarre sur des bollards flottants et que l’eau arrive par le dessous. L’ascension est tranquille m’assure-t-elle, mais je n’ai aucune idée de quoi ressemble un bollard flottant…
Voici donc l’enclos. Elle est énorme, noire, pleine de vase glissante sur ses murs. L’échelle est recouverte d’une boue dont on devine l’origine, l’escalier en son aval est transformé en toilettes publiques. C’est le moyen âge.
L'approche
L'écluse
Les bollards sont trop éloignés pour s’amarrer sur 2 points. Je prend l’arrière et lance une amarre tout là-haut, à ma co-équipière d’épouse. Une fois, vlan. Je me reprend l’ensemble qui a glissé comme une anguille sur ce quai que je devine. Je relove, me concentre, envoie. Ouf, ça passe. On est paré. Les énormes portes se referment dans un bruit de vérin de chantier. Et on monte...
Et si j’avais mal compris, si ce bollard sur lequel j’ai amarré l’arrière restait en bas…
Non, je le vois qu’il monte par à-coups dans des bruits de sucions et des cascades d’eau. Au bout de 10 minutes je découvre l’étage supérieur. Je respire. J’ai flippé.
Je fais une pause à Port Saint-Sauveur. Porte bien son nom celui-là après l’épreuve des écluses toulousaines…
Photo R. Delmas
C’est reparti, une 12zaine de kilomètres avant destination. Le bruit de la ville s’atténue, les berges sont habitées de péniches qui me paraissent énormes. Je lis sur leur poupes « Long : 38m ». Des Freycinets. C’est bon signe. Y’a de tout en matière de recyclage : des restaurants, un théâtre, un spa… Puis viennent les habitations. Des belles, des moches, les cheminées fument, les habitants portent leurs écharpes ou sont à poil. Selon les moyens et l’équipement de chauffe. Toujours des saluts. Tant mieux. Sur la gauche le port technique, ça bosse, ça sent la meuleuse sur la ferraille. On poum pas mal de fois, pas méchant.
La péniche spa (j’aurai bien pris une séance d’ébullition là-dedans)
Port Sud
Une marina, on se croirait à Port Leucate.
J’avance vers le quai visiteur, pof… Des algues. Les souvenirs de Castets me reviennent en mémoire. « Bordel de ptain de bordel de merde » comme dirait mon très cher Gadloo. J’arrive pas au quai, je vais rester comme un flan au milieu. Personne. Si, un type me reluque par le hublot de sa péniche toute neuve. Il suffirait qu’il m’attrape une amarre depuis le quai... Mais il bruine, ça mouille. Il ne bougera pas d’un poil. Toi mon gaillard…
Les algues dans l’eau opaque du port
A force de manœuvres, de tourner, je monte sur une vedette, l’amarre dans les dents et je tire. Ça vient bien sûr, mais la place est serrée velue entre un cata snowgoose que j’ai croisé au Mas d’Agenais et une vedette hollandaise.
Moi ami, toi voyager ?
Un peu plus tard l’équipage du cata arrive. Je me présente en expliquant avoir déplacé une de leur gardes. Mais la dame m’explique que ça peut souffler très violement et que le quai se transforme en serpentin (pas de ducs d’albe). Pas visible sous cette pluie sans vent. Mince, ils ont raison, c’est pas bon cette histoire. Va y avoir de la casse… Je lui explique que je n’ai pas pu atteindre l’autre place libre, mais en déhalant à plusieurs ça doit marcher.
Pas de problèmes, et sous le brumisateur, nous installons à 8 mains le bateau. La discussion se détend amicalement.
On finira à l’apéro à bord du cata. Ils partent pour un tour longue durée. Ils viennent de Château d’Oléron. Alors on se connait déjà un peu.
Atypiques, attachants et assez courageux.
Je les revoie dans 2 semaines. Fin de la première mi-temps.
La capit’ de Port Sud
ps : Sur l’écluse monstrueuse de Bayard, il est possible de monter (ou descendre) sur un seul bollard, ce qu’a fait le couple au catamaran. Ça tire un peu, il faut bien souquer, mais la montée se faisant sans courant, le bateau reste dans l’axe du bassin. J’aurai tellement aimé qu’on me dise ça avant…
Invité- Invité
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
merci pour le reportage , toujours un plaisir de te lire l'aventure continue !!!!!!!!!
THAIS- Messages : 1882
Date d'inscription : 30/10/2009
Age : 72
Localisation : estuaire de la gironde
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
Parfait. merci et bonne continuation.
Pierr- Messages : 868
Date d'inscription : 30/10/2009
Age : 61
Localisation : Nantes
Jopic- Messages : 1130
Date d'inscription : 05/11/2009
Localisation : Au Palindromme
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
je me rappelle que tu m'as prévenu qu'il y aura un peu de casse. J'y pense sans arrêt sans savoir quand ça va arriver. Le snowgoose a cramé son alternateur et a du faire une halte technique pour changer ses cônes d'inverseur (x2)...THAIS a écrit: merci pour le reportage , toujours un plaisir de te lire l'aventure continue !!!!!!!!!
Je m'aperçois qu'en protection, je suis trop juste. Je dois y réfléchir, car certains éclusages sont sévères.
ps: tu savais pour l'écluse de Bayard?
Invité- Invité
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
je ne suis pas passé sur le canal depuis 1982 , ma mémoire fait défaut pour Bayard
concernant les touchettes , c'était déjà le cas à cette époque
surtout les voitures(" la voiture !!" perso) au fond du canal le dimanche matin ( donc aprés les soirées du samedi soir !!) , elle devait etre sur le toit , car aprés l'avoir touchée , il y a eu une remontée d"huile et carburant .....
un autre plaisancier a eu moins de chance , à cheval debout au dessus de sa barre , décontracté , vitesse plein pot , arret brutal , et descente trés rapide " dans la descente"
bilan : 2 dents et la gueule ravagée
bonne continuation
concernant les touchettes , c'était déjà le cas à cette époque
surtout les voitures(" la voiture !!" perso) au fond du canal le dimanche matin ( donc aprés les soirées du samedi soir !!) , elle devait etre sur le toit , car aprés l'avoir touchée , il y a eu une remontée d"huile et carburant .....
un autre plaisancier a eu moins de chance , à cheval debout au dessus de sa barre , décontracté , vitesse plein pot , arret brutal , et descente trés rapide " dans la descente"
bilan : 2 dents et la gueule ravagée
bonne continuation
THAIS- Messages : 1882
Date d'inscription : 30/10/2009
Age : 72
Localisation : estuaire de la gironde
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
sans reprocheTHAIS a écrit:je ne suis pas passé sur le canal depuis 1982 , ma mémoire fait défaut pour Bayard
merci.THAIS a écrit:bilan : 2 dents et la gueule ravagée
Je vais relire le contrat de ma mutuelle.
Invité- Invité
merci Eliot
pour ces belles fotos et ce beau reportage, nous, sur les canaux et avec pas mal d'ecluses, ont a un taquet sur le milieu du bateau et ont s'accroche que là, jusque 10m impec.
Geo- Messages : 74
Date d'inscription : 22/09/2011
Age : 67
Localisation : aywaille, porte des ardennes Belges
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
y'a pas de quoi Geo, d'autant que je ne suis pas l'auteur des clichés (mais cela n'en demeure pas moins la réalité).
Comment fais-tu pour maintenir le bateau dans l'axe de l'écluse sur un seul point? (ça m'intéresse). Parce qu'à chaque remplissage, l'eau arrive par l'avant, rebondi sur la porte arrière et recrée un courant par la poupe qui fait dévier le bateau (il faut tenir ferme le safran).
J'en ai passé seul, c'est musclé, mais à celle des Béarnais de Toulouse, fallait carrément être 3 pour tenir !
Comment fais-tu pour maintenir le bateau dans l'axe de l'écluse sur un seul point? (ça m'intéresse). Parce qu'à chaque remplissage, l'eau arrive par l'avant, rebondi sur la porte arrière et recrée un courant par la poupe qui fait dévier le bateau (il faut tenir ferme le safran).
J'en ai passé seul, c'est musclé, mais à celle des Béarnais de Toulouse, fallait carrément être 3 pour tenir !
Invité- Invité
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
sur les canaux du nord, j'ai pratiqué avec une seule amarre et moteur embrayé
par contre j'avais une planche montée sur deux pare battages pour frotter sur le quai ( ou sur les ferraille en oméga)
le plus sauvage dans les canaux du nord, c'est qu'ils sont fréquenté par des grosses péniches qui s'amarrent comme ça donc quand tu arrives (en dernier puisque tu n'es pas prioritaire) pour te trouver une petite place, tu te fais balancer contre le quai par le courant engendré par la dernière péniche !!!
par contre j'avais une planche montée sur deux pare battages pour frotter sur le quai ( ou sur les ferraille en oméga)
le plus sauvage dans les canaux du nord, c'est qu'ils sont fréquenté par des grosses péniches qui s'amarrent comme ça donc quand tu arrives (en dernier puisque tu n'es pas prioritaire) pour te trouver une petite place, tu te fais balancer contre le quai par le courant engendré par la dernière péniche !!!
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
ah ok. c'est une possibilté envisageable. Mais faut personne dans l'écluse.
Pour les péniches, elles dorment comme des tourteaux. Par contre en mars, je vais sans doute croiser des pénichettes et leurs zéquipages zélés...
Pour les péniches, elles dorment comme des tourteaux. Par contre en mars, je vais sans doute croiser des pénichettes et leurs zéquipages zélés...
Invité- Invité
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
Eliot a écrit:ah ok. c'est une possibilté envisageable. Mais faut personne dans l'écluse.
Pour les péniches, elles dorment comme des tourteaux. Par contre en mars, je vais sans doute croiser des pénichettes et leurs zéquipages zélés...
si si!!! si tout le monde fait pareil, tout le monde avance en même temps en montant (en ecluse montante) ou recule en descendant....
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
Re: Cap au Sud (6) : Grisolles - Toulouse
Batelier a écrit:si si!!! si tout le monde fait pareil, ...avance en même temps en montant (en ecluse montante) ou recule en descendant.
euh, pas tout à fait :
ceci n’est valable qu’avec le système de montée (ou de descente le long d’un tube d’amarrage – je ne connais pas la terminologie de ce procédé).
Dans le cas d’un amarrage en haut (je suis toujours en montée, et ce sera ainsi jusqu’au seuil de Naurouze), ça part vite en quenouille si on fait pas gaffe pour retenir le bateau à l'avant et à l'arrière.
La position des bittes d’amarrage sur le quai semble faite pour ça.
Les écluse sont petites en règle général (40m maxi surement). A Montech, une torpilleur danois me précédait, et l'éclusier nous a passé séparément (il bougeait beaucoup trop dans l’écluse malgré ses points d'amarres).
Configuration des écluses (90%) rencontrées :
Invité- Invité
hautbanc- Messages : 9145
Date d'inscription : 11/01/2011
Age : 76
Localisation : pffffffffffff foutu hors de chez moi !!!!!!
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