C'était hier...
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C'était hier...
Transmis par un copain :
"Premièrement, nous avons survécu à l'accouchement par des mères qui fumaient et /ou buvaient pendant qu'elles étaient enceintes.
Elles prenaient des aspirines, mangeaient de la vinaigrette, des desserts, et n'étaient pas testées pour le diabète ou le cholestérol.
Après ce traumatisme, on s'endormait n'importe où, ou on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse dans des chambres peintes au plomb.
Nous n'avions pas de serrures aux portes. Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes, mais pas de casques de protection.
Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans chauffage, sans ceintures ni sièges pour bébés, ni air bag.
Être dans la benne arrière d'une camionnette par une belle journée ensoleillée était toujours quelque chose d'extraordinaire. Nous buvions l'eau directement de la fontaine et depuis les Romains dans des maisons dont les tuyaux étaient en plomb. Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassis, du vrai beurre, du saindoux du lard. Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n'étions pas obèses POURQUOI ?Parce que nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors... Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand les lampadaires s'allumaient. Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans freins.
Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avons appris à gérer les problèmes.
Nous n'avions pas de Playstation, Nintendo, X-box, iPod. Il n'y avait pas de jeux vidéos, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéos ou DVD, pas de son stéréo ou de CD, pas de portable, pas d'ordinateur et pas d'Internet .
NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions dehors pour les retrouver !
Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, se cassait des os, des dents et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.
On nous offrait des fusils à plomb pour notre anniversaire, faisions des jeux avec des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées, des arcs et flèches, des fléchettes, nous faisions et jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissades sur les inondations des prairies gelées en hiver, nous allions à l'école en culottes courtes par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d'arbres des rivières non fréquentées, nous bricolions avec toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous jouions avec des pétards à mèches, nous fumions des P4 à l'unité, nous sucions toute la journée des boite de coco, aux heures les plus chaudes les lessiveuses étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toute allure les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum d'asphalte en guise de luge. Les soirées exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer à la lueur des réverbères dans les rues enneigées, glissades et traineaux en bois fabriqués le jour même avec de vieilles planchettes et des cerclages métalliques d'emballages sous les patins occupaient notre temps et gelaient nos mains violettes sans gants et même si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plupart toujours là. Nous roulions sur nos vélos sans frein et sans éclairage, marchions jusqu'à la maison d'un copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte, nous entrions simplement, nous étions toujours très bien accueillis.
L'idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison était impensable, ils étaient AVEC la loi. L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du Maire, du curé, qu'ils puissent en venir aux mains ou aux insultes étaient inimaginable.
Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs de risques, têtes pensantes et inventeurs de tous les temps,
chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant.
Les années 30/60 ont été une explosion d'innovations et de nouvelles idées.
Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela. Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous reconnaissez... FÉLICITATIONS!
Peut-être que vous voulez partager ceci avec d'autres qui ont eu la chance de grandir, avant que les avocats ne viennent tout règlementer, avant que les " médias " ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières de leurs scoops dramatiques, sans certitudes...juste pour le fun et le fric.
Comme la vie était belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux !
Vous pouvez envoyer ce message à vos enfants, ils pourront réaliser la bravoure et la chance de leurs parents."
"Premièrement, nous avons survécu à l'accouchement par des mères qui fumaient et /ou buvaient pendant qu'elles étaient enceintes.
Elles prenaient des aspirines, mangeaient de la vinaigrette, des desserts, et n'étaient pas testées pour le diabète ou le cholestérol.
Après ce traumatisme, on s'endormait n'importe où, ou on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse dans des chambres peintes au plomb.
Nous n'avions pas de serrures aux portes. Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes, mais pas de casques de protection.
Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans chauffage, sans ceintures ni sièges pour bébés, ni air bag.
Être dans la benne arrière d'une camionnette par une belle journée ensoleillée était toujours quelque chose d'extraordinaire. Nous buvions l'eau directement de la fontaine et depuis les Romains dans des maisons dont les tuyaux étaient en plomb. Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassis, du vrai beurre, du saindoux du lard. Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n'étions pas obèses POURQUOI ?Parce que nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors... Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand les lampadaires s'allumaient. Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans freins.
Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avons appris à gérer les problèmes.
Nous n'avions pas de Playstation, Nintendo, X-box, iPod. Il n'y avait pas de jeux vidéos, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéos ou DVD, pas de son stéréo ou de CD, pas de portable, pas d'ordinateur et pas d'Internet .
NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions dehors pour les retrouver !
Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, se cassait des os, des dents et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.
On nous offrait des fusils à plomb pour notre anniversaire, faisions des jeux avec des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées, des arcs et flèches, des fléchettes, nous faisions et jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissades sur les inondations des prairies gelées en hiver, nous allions à l'école en culottes courtes par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d'arbres des rivières non fréquentées, nous bricolions avec toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous jouions avec des pétards à mèches, nous fumions des P4 à l'unité, nous sucions toute la journée des boite de coco, aux heures les plus chaudes les lessiveuses étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toute allure les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum d'asphalte en guise de luge. Les soirées exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer à la lueur des réverbères dans les rues enneigées, glissades et traineaux en bois fabriqués le jour même avec de vieilles planchettes et des cerclages métalliques d'emballages sous les patins occupaient notre temps et gelaient nos mains violettes sans gants et même si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plupart toujours là. Nous roulions sur nos vélos sans frein et sans éclairage, marchions jusqu'à la maison d'un copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte, nous entrions simplement, nous étions toujours très bien accueillis.
L'idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison était impensable, ils étaient AVEC la loi. L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du Maire, du curé, qu'ils puissent en venir aux mains ou aux insultes étaient inimaginable.
Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs de risques, têtes pensantes et inventeurs de tous les temps,
chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant.
Les années 30/60 ont été une explosion d'innovations et de nouvelles idées.
Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela. Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous reconnaissez... FÉLICITATIONS!
Peut-être que vous voulez partager ceci avec d'autres qui ont eu la chance de grandir, avant que les avocats ne viennent tout règlementer, avant que les " médias " ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières de leurs scoops dramatiques, sans certitudes...juste pour le fun et le fric.
Comme la vie était belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux !
Vous pouvez envoyer ce message à vos enfants, ils pourront réaliser la bravoure et la chance de leurs parents."
Jopic- Messages : 1130
Date d'inscription : 05/11/2009
Localisation : Au Palindromme
Re: C'était hier...
j'en suis
THAIS- Messages : 1882
Date d'inscription : 30/10/2009
Age : 72
Localisation : estuaire de la gironde
Re: C'était hier...
Très bien vu.. j'ai toujours dis que si mais parents avaient su le dixième des bêtises que j'ai pu faire étant gamin, ils m'auraient enfermé.........
Macno- Messages : 8097
Date d'inscription : 25/08/2010
Localisation : sur la Vilaine
Re: C'était hier...
surtout, on avait 20 ans
_________________
« La politique est le moyen pour des hommes sans principes de diriger des hommes sans mémoire »… Paul VALERY
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
c'etait avant avant avant hier
on chassait le mammouth à pied et si un petit c.n voulait etre chef, il prenait un coup de massue sur la tronche par les plus costauds que lui et il rentrait dans le rang
_________________
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
Re: C'était hier...
Batelier a écrit:on chassait le mammouth à pied et si un petit c.n voulait etre chef, il prenait un coup de massue sur la tronche par les plus costauds que lui et il rentrait dans le rang
ha haha tout s' explique
c'est pour çà que je suis resté petit , tout petit
chomtranquil- Messages : 2391
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 57
Localisation : PERROS-GUIREC
Re: C'était hier...
Ah que j'ai honte ! voulais-je écrire autre chose avant d'inscrire "mais parents" ? Sans doute, mais relu comme çà ma fierté en prend un fameux coup......
Macno- Messages : 8097
Date d'inscription : 25/08/2010
Localisation : sur la Vilaine
avez vous lu .........
"pourquoi j'ai tué mon père" ? .................. encore plus pire !!!!
STP- Messages : 454
Date d'inscription : 08/11/2009
Age : 81
Localisation : deauville
Re: C'était hier...
Oh que oui, et je le conseille à tous....
Ps C'était pas "comment j'ai tué mon père ?"
Ps C'était pas "comment j'ai tué mon père ?"
Macno- Messages : 8097
Date d'inscription : 25/08/2010
Localisation : sur la Vilaine
je ne sais plus , ma petite fille me l'a piqué hier !
en tout cas , il l'a tué !!!
STP- Messages : 454
Date d'inscription : 08/11/2009
Age : 81
Localisation : deauville
Re: C'était hier...
c etait bien bordel de bordel !!!!!!!!!
remarque , rien a changé pour moi hormis les autres qui me les cassent !
en lisant ton truc , putin j ai les larmes aux yeux **
remarque , rien a changé pour moi hormis les autres qui me les cassent !
en lisant ton truc , putin j ai les larmes aux yeux **
hautbanc- Messages : 9145
Date d'inscription : 11/01/2011
Age : 76
Localisation : pffffffffffff foutu hors de chez moi !!!!!!
Re: C'était hier...
_________________
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
oui , c'est celui la !
une fuite de mon cerveau ?
STP- Messages : 454
Date d'inscription : 08/11/2009
Age : 81
Localisation : deauville
Re: C'était hier...
Oui Oui c'est bien celui-là c'est moi qui ai la mémoire qui flanche....
Macno- Messages : 8097
Date d'inscription : 25/08/2010
Localisation : sur la Vilaine
Re: C'était hier...
J'irai pas jusqu'a dire que CMA, mais CBA ( c'était bien aussi )
_________________
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs". (ART 35 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793)
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Jorginho- Messages : 4239
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 57
Localisation : Un kayou de l'Atlantique ;-)
Re: C'était hier...
clarivoile a écrit:le retour
Quand j’pense qu’avant, du bon temps de naguère
Les gens vivaient tous comme des cons…
Des inconscients, des fêlés de la cafetière
Des nostalgiques de Cro-Magnon
Quand j’pense qu’avant ils étaient tous des bons
Des bons à rien ça va sans dire
Qui fumaient leurs mégots à pleins poumons
Vivre tue la vie avec plaisir
Quand j’pense qu’avant, nulle-part dans les canards
On pouvait lire ces mots terribles
Fond de commerce du bourbier politicard
En première page, en première cible
Insécurité, attention chômage !
Y’a des méchants sur votre palier
Du travail au noir à tous les étages
Des pommes pourris dans votre panier
Quand j’pense qu’enfants ils allaient dans les bois
Faire des cabanes aux 400 coups
Sans bombe de spray ou même quoique ce soit
Rien que des bleus un peu partout
Ils s’empiffraient de crème et de gâteaux
De pain beurre et de chocolat
Tout l’temps dehors ils n’étaient pas plus gros
Que tous ceux qui n’en mangeaient pas !
Ils dévalaient les pentes à bicyclette
Sans casques voire même sans les freins
La gueule en vrac, le soir c’était leur fête
Mais y r’commençait dès le lendemain
Finalement y’avait pas lieu de s’en plaindre
Toute la journée dans la nature
Personne ne savait jamais où les joindre
Pas de portable à la ceinture !
Quand j’pense qu’avant ils ne roulaient que sur deux pattes
Bien vu monsieur Citroën
A ciel ouvert, sans ceinture sur l’asphalte
A cinq ou six fallait qu’ça tienne !
Qu’ils ne payaient même pas d’ contrôle technique
Garant de la sécurité
C’qui fait qu’ils avaient encore un peu d’fric
Quand il fallait tout réparer !
Quand j’pense qu’avant les gens aimaient à se parler
Se balader sous les étoiles
Tous n’étaient pas devenus des araignées
Tous ne surfaient pas sur la toile
Du coup pas besoin pour se protéger
D’antivirus, de mot de passe
Pas de lettres d’amour contaminées
Et pas d’histoires que l’on efface
Quand j’pense qu’avant, du bon temps de naguère
Les gens vivaient tous comme des cons…
Des inconscients, des fêlés de la cafetière
Des nostalgiques de Cro-Magnon
Aujourd’hui ce n’est plus demain la veille
Qu’on pourra passer pour des con-
-Concitoyens libres sous le soleil
Des cons nous privent de ses rayons !
On nous protége de tout c’est fantastique
Voilà qu’on a pris de la valeur !
Mais faut dire que dans la jungle politique
Le gibier fait vivre le chasseur
Quand j’pense qu’avant on voulaient changer l’monde
Don Quijote de la Mancha
Entend tu les Moulins d’avants qui grondent
Pourvu que ce monde ne nous change pas !
Entend tu les Moulins d’avants qui grondent
Don Quijote de la Mancha
Quand j’pense qu’avant on voulaient changer ce monde
Pourvu que ce monde ne nous change pas !
Blague à part, encore un gars qui mérite d'être vu sur scène.
juste avant les P4,on avait les gauloises au détail
5 pour 100 sous ...et 28 mois dont 24 en AFN !!pour le reste,c'est super juste,bravo !!mais pas merci pour la nostalgie...quoique...
je dois dire que je me suis efforcé d'élever mes enfants dans cet esprit,et qu'ils se debrouillent très bien!!
bon,allez,au boulot !!
je dois dire que je me suis efforcé d'élever mes enfants dans cet esprit,et qu'ils se debrouillent très bien!!
bon,allez,au boulot !!
ptirouge- Messages : 169
Date d'inscription : 09/09/2010
Age : 82
Localisation : saint quay portrieux
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