JUSQU'ICI, TOUT VA BIEN...
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JUSQU'ICI, TOUT VA BIEN...
Vous avez certainement connu des situations qui auraient pu mal finir, mais qui, justement, se sont finalement bien terminées. La "loi de l'emmerdement maximum" est bien connue. Elle débute parfois par un fait en apparence anodin, mais dont l'enchaînement des circonstances fait qu'il peut devenir fâcheux.
Il faut alors puiser dans ses ressources pour rétablir la situation, aidé par un facteur chance qui est parfois primordial.
Si vous avez quelque anecdote de ce genre à raconter, j'ouvre le sujet...
Il faut alors puiser dans ses ressources pour rétablir la situation, aidé par un facteur chance qui est parfois primordial.
Si vous avez quelque anecdote de ce genre à raconter, j'ouvre le sujet...
Invité- Invité
alors la mon guitou!
desolé de rester muet j suis un lapin porte bonheur !
le pire qu il pourrait m arriver , ce serait de rencontrer ile de fustel !
le pire qu il pourrait m arriver , ce serait de rencontrer ile de fustel !
Invité- Invité
Re: JUSQU'ICI, TOUT VA BIEN...
guy a écrit:Vous avez certainement connu des situations qui auraient pu mal finir, mais qui, justement, se sont finalement bien terminées. La "loi de l'emmerdement maximum" est bien connue. Elle débute parfois par un fait en apparence anodin, mais dont l'enchaînement des circonstances fait qu'il peut devenir fâcheux.
Il faut alors puiser dans ses ressources pour rétablir la situation, aidé par un facteur chance qui est parfois primordial.
Si vous avez quelque anecdote de ce genre à raconter, j'ouvre le sujet...
c'est par rapport à la voile ou autre chose
cath-du-nord- Messages : 915
Date d'inscription : 31/10/2009
j'ai plaçé le sujet ici..
cath-du-nord a écrit:guy a écrit:Vous avez certainement connu des situations qui auraient pu mal finir, mais qui, justement, se sont finalement bien terminées. La "loi de l'emmerdement maximum" est bien connue. Elle débute parfois par un fait en apparence anodin, mais dont l'enchaînement des circonstances fait qu'il peut devenir fâcheux.
Il faut alors puiser dans ses ressources pour rétablir la situation, aidé par un facteur chance qui est parfois primordial.
Si vous avez quelque anecdote de ce genre à raconter, j'ouvre le sujet...
c'est par rapport à la voile ou autre chose
dans la partie "navigation/voile/voiliers".
Il s'agit bien entendu d'anecdotes ayant trait au nautisme.
Autrement je l'aurais mis dans la cambuse ...
Invité- Invité
Re: JUSQU'ICI, TOUT VA BIEN...
guy a écrit:cath-du-nord a écrit:guy a écrit:Vous avez certainement connu des situations qui auraient pu mal finir, mais qui, justement, se sont finalement bien terminées. La "loi de l'emmerdement maximum" est bien connue. Elle débute parfois par un fait en apparence anodin, mais dont l'enchaînement des circonstances fait qu'il peut devenir fâcheux.
Il faut alors puiser dans ses ressources pour rétablir la situation, aidé par un facteur chance qui est parfois primordial.
Si vous avez quelque anecdote de ce genre à raconter, j'ouvre le sujet...
c'est par rapport à la voile ou autre chose
dans la partie "navigation/voile/voiliers".
Il s'agit bien entendu d'anecdotes ayant trait au nautisme.
Autrement je l'aurais mis dans la cambuse ...
et si c'est dans la cambuse???
dans le genre la tomate roule par terre, pendant que les demi oeufs durs roulent en va et vient, je me baisse pour la ramasser comme je peux car explosée,
le couteau tombe et se plante entre mes orteils pourtant ,oui je sais qu'il faut mettre des chaussures a bord ,
entretemps je me releve et mon sandwich-demi-baguette-garni-avec mayo a disparu dans un coup de roulis , je le retrouve retourné dans le bon sens, soit à l'envers sur la banquette ou justement j'avais bien plié-rangé mon joli pull -qui ne supporte pas les matieres grasses à cause du lavage à 30°-
et là le repas tout calé pour la "gite a babord" (soit coté cuisine) , se met à glisser- car le skipper vient de virer-dangereusement sur le rebord de la tablette cuisine, alors....
(la suite demain)
cath-du-nord- Messages : 915
Date d'inscription : 31/10/2009
Re: JUSQU'ICI, TOUT VA BIEN...
c'est bien une idée de gens du nord d'amener un pull à bord pour naviguer heureusement qu'ici on n'en a pas besoincath-du-nord a écrit:
entretemps je me releve et mon sandwich-demi-baguette-garni-avec mayo a disparu dans un coup de roulis , je le retrouve retourné dans le bon sens, soit à l'envers sur la banquette ou justement j'avais bien plié-rangé mon joli pull -qui ne supporte pas les matieres grasses à cause du lavage à 30°-
et là le repas tout calé pour la "gite a babord" (soit coté cuisine) , se met à glisser- car le skipper vient de virer-dangereusement sur le rebord de la tablette cuisine, alors....
(la suite demain)
spi33- Messages : 2184
Date d'inscription : 17/02/2010
Age : 75
Localisation : Gironde
Mauvais moment au mauvais endroit?
Eté 2008, après une croisière en Bretagne sud avec un copain, nous ramenons mon cata à port Bourgenay où il passera l’hiver au sec.
Petit temps, genaker le matin. Dans la pétole du début d'après midi, le moteur HB 9,9CV nous déhale gentiment dans une légère houle d’ouest.
En arrivant devant l’entrée du port, n’ayant pas encore le bateau bien en main, je préfère laisser la barre au copain qui connaît très bien l’endroit et je vais à l’avant chercher les défenses dans le coffre à mouillage pour les installer.
Au moment où le bateau arrive au niveau de la jetée nord pour tourner à gauche dans le chenal, l’arrière se soulève. Une vague déferle sous l’arrière du cata, et le bateau part en survitesse droit sur la jetée sud.
A genoux dans le trampoline je vois l’enrochement qui arrive à toute allure, droit sur les étraves. Tout se passe très vite dans ma tête : les efforts du copain sur la barre pour essayer de faire tourner ce p… de bateau qui ne veut rien savoir, la certitude que nous allons nous cracher sur la jetée,
« mauvais moment au mauvais endroit…. Pas le temps d’avoir peur. C’est à la fois ultra rapide et très long.
Et puis, le bateau qui commence à partir en crabe, très lentement, qui tourne et qui repart sur l’autre jetée. Le copain qui essaye de redresser à nouveau, il faut faire fissa car un transport de passagers se pointe à l’entrée du chenal en sens inverse.
La jetée, le bateau, le mauvais moment au mauvais endroit, c’est maintenant. Encore une fois, je sens aux mouvements du bateau que le copain essaye de nous remettre dans l’axe; ça doit se passer en une poignée de secondes, mais c’est long, très long. Le bateau finit par se mettre dans l’axe du chenal, nous croisons le transport, tournons à droite et accostons au quai d’accueil. Merci au copain, il fallait son expérience marine, sa connaissance des catas et de l’endroit pour s’en sortir sans bobo. Si j’avais été à la barre, cela aurait probablement mal fini. Une fois à quai, j’irai plusieurs fois sur la jetée pour voir si des vagues déferlent, rien.
probable qu'avec un mono bien motorisé l'histoire aurait été autre, mais ma bi coque je l'aime.
Petit temps, genaker le matin. Dans la pétole du début d'après midi, le moteur HB 9,9CV nous déhale gentiment dans une légère houle d’ouest.
En arrivant devant l’entrée du port, n’ayant pas encore le bateau bien en main, je préfère laisser la barre au copain qui connaît très bien l’endroit et je vais à l’avant chercher les défenses dans le coffre à mouillage pour les installer.
Au moment où le bateau arrive au niveau de la jetée nord pour tourner à gauche dans le chenal, l’arrière se soulève. Une vague déferle sous l’arrière du cata, et le bateau part en survitesse droit sur la jetée sud.
A genoux dans le trampoline je vois l’enrochement qui arrive à toute allure, droit sur les étraves. Tout se passe très vite dans ma tête : les efforts du copain sur la barre pour essayer de faire tourner ce p… de bateau qui ne veut rien savoir, la certitude que nous allons nous cracher sur la jetée,
« mauvais moment au mauvais endroit…. Pas le temps d’avoir peur. C’est à la fois ultra rapide et très long.
Et puis, le bateau qui commence à partir en crabe, très lentement, qui tourne et qui repart sur l’autre jetée. Le copain qui essaye de redresser à nouveau, il faut faire fissa car un transport de passagers se pointe à l’entrée du chenal en sens inverse.
La jetée, le bateau, le mauvais moment au mauvais endroit, c’est maintenant. Encore une fois, je sens aux mouvements du bateau que le copain essaye de nous remettre dans l’axe; ça doit se passer en une poignée de secondes, mais c’est long, très long. Le bateau finit par se mettre dans l’axe du chenal, nous croisons le transport, tournons à droite et accostons au quai d’accueil. Merci au copain, il fallait son expérience marine, sa connaissance des catas et de l’endroit pour s’en sortir sans bobo. Si j’avais été à la barre, cela aurait probablement mal fini. Une fois à quai, j’irai plusieurs fois sur la jetée pour voir si des vagues déferlent, rien.
probable qu'avec un mono bien motorisé l'histoire aurait été autre, mais ma bi coque je l'aime.
Ulysse- Messages : 102
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: JUSQU'ICI, TOUT VA BIEN...
Bassin d'Arcachon .... Juin 1993 .... Pétole, ciel gris mais devenant grand bleu à l'ouest .... Météo estivale prévue ....
Le Neptune micro glisse sur l'eau, canot affuté pour la régate voiles high tech, pas de réduction de voilure safran démontable mais non relevable ....
Seul à bord, je me fait un tour de l'ile aux oiseaux dans le sens anti horaire et suis en vue de mon point d'arrivée, la Pointe aux Chevaux ....
Soudain, je vois de vilaines vaguelettes clapoteuses s'approcher .... oups, du vent .... connaissant mon destrier, j'affale illico presto la GV ....
Le chiffon est à peine en bas que je me retrouve sur le tranche avec le seul génois .... C'est le plein mer, j'ai de l'eau sous le vent pour dériver, je choisi donc de terminer au moteur mais avant, je range le mylar de devant, le voilier toujours sur la tranche .... La risée 2 temps daigne bien tousser .... mais le petit levier qui embraye le biniou me reste dans la main ....
Me voilà bien ..... Pas question de renvoyer de la toile, le Neptune est un petit méchant qui se couche rien que de le regarder .... Bon je récupère mon mouillage au fin fond du canot et jette tout cela à la patouille .... OUF ....
Presque ouf, car me voila au milieu des piquets de parcs à huitres, à barrer le vilain pour le maintenir face au vent .... Attendons, cela va bien se calmer .... Sauf que l'eau s'en va ....
Bong, la quille relevable touche .... Je la relève .... Rebong, le safran touche .... non relevable, il faut que j'enlève le tout .... Il règne un suspense quasi insoutenable ....
Heureusement, à ce moment là, le ciel bleu arrive et le vent tombe tout aussi brusquement qu'il était arrivé .... Là j'aurai pu repartir, si il y avait eu assez d'eau pour mon safran .... mais bon, ce sera à la prochaine marée .... Patience ....
Je le vois mon corps-mort à 1/4 de mile et je suis là comme un c..... bien au sec ....
Depuis, je me méfie comme de la peste de la transition gris bleu ....
Et j'ai eu le nez creux d'affaler ma GV car le Neptune couché se rempli d'eau par la descente qui est taillée trop basse ....Des mecs sont morts sur le lac d'Hourtin dans les mêmes conditions de survente imprévisible ....
Le Neptune micro glisse sur l'eau, canot affuté pour la régate voiles high tech, pas de réduction de voilure safran démontable mais non relevable ....
Seul à bord, je me fait un tour de l'ile aux oiseaux dans le sens anti horaire et suis en vue de mon point d'arrivée, la Pointe aux Chevaux ....
Soudain, je vois de vilaines vaguelettes clapoteuses s'approcher .... oups, du vent .... connaissant mon destrier, j'affale illico presto la GV ....
Le chiffon est à peine en bas que je me retrouve sur le tranche avec le seul génois .... C'est le plein mer, j'ai de l'eau sous le vent pour dériver, je choisi donc de terminer au moteur mais avant, je range le mylar de devant, le voilier toujours sur la tranche .... La risée 2 temps daigne bien tousser .... mais le petit levier qui embraye le biniou me reste dans la main ....
Me voilà bien ..... Pas question de renvoyer de la toile, le Neptune est un petit méchant qui se couche rien que de le regarder .... Bon je récupère mon mouillage au fin fond du canot et jette tout cela à la patouille .... OUF ....
Presque ouf, car me voila au milieu des piquets de parcs à huitres, à barrer le vilain pour le maintenir face au vent .... Attendons, cela va bien se calmer .... Sauf que l'eau s'en va ....
Bong, la quille relevable touche .... Je la relève .... Rebong, le safran touche .... non relevable, il faut que j'enlève le tout .... Il règne un suspense quasi insoutenable ....
Heureusement, à ce moment là, le ciel bleu arrive et le vent tombe tout aussi brusquement qu'il était arrivé .... Là j'aurai pu repartir, si il y avait eu assez d'eau pour mon safran .... mais bon, ce sera à la prochaine marée .... Patience ....
Je le vois mon corps-mort à 1/4 de mile et je suis là comme un c..... bien au sec ....
Depuis, je me méfie comme de la peste de la transition gris bleu ....
Et j'ai eu le nez creux d'affaler ma GV car le Neptune couché se rempli d'eau par la descente qui est taillée trop basse ....Des mecs sont morts sur le lac d'Hourtin dans les mêmes conditions de survente imprévisible ....
Invité- Invité
bassin d'Arcachon
un ami m'avait invité à aller pécher avec son bateau à moteur quelques grisets dans le bassin départ derrière le parc ornitologique donc 3 personnes plus le chien du proprio à bord sous un beau soleil. La descente de la Leyre impec, la pêche rien alors on insiste jusqu'au moment où il faut bien se résoudre à rentrer. Le moteur pofpof pifffff pas grave on a 2 rames alors je m'y colle... hé han! hé han! bizarre le bateau tourne toujours du même côté zut une pelle s'est cassée et est réduite à moitié, bon je vais godiller ça va me rappeller des souvenirs de jeunesse et en avant on entre dans la Leyre la marée est bien descendue et le courant contraire. Je souffle un peu pendant que le proprio joue les mécanos houra !! c'est reparti... pas loin il y a un banc de sable à passer et le proprio m'annonce qu'il peut pas descendre avec sa hanche et de toutes façons il sait pas nager. Alors on pousse à 2 le chien est descendu c'est déjà un poids de moins aussitôt passé redémarrage du moteur et là c'est tout bon ... non! le chien qui était descendu nous voyant continuer au lieu de suivre la berge, nage derrière et commence à fatiguer donc arrêt pour le charger et bien sûr un pfuiittt sinistre... moteur encore arrêté donc regodille. Oufff des enfants qui jouent sur la berge le "mécano" dit de leur demander un vélo pour aller chercher une bougie à Gujan. Je prend le plus grand des vélos euh !!! j'ai les pieds qui touchent le sable et je peux pas m'asseoir mais c'est mieux que rien... achat de la bougie et retour. Le moteur impec au 1/4 de tour oui mais là c'est plus un banc de sable qu'il faut franchir mais toute la remontée vers le parc. Décision on laisse le bateau on viendra le chercher demain.Le retour avec le matériel sous le soleil ressemble à une déroute heureusement il n'y avait pas des kilos de poissons à ramener . On est tous cramés, assoiffés et inquiets car il se fait très tard et la famille nous attend depuis un bon moment heureusement ils n'ont pas appelé les secours. Le lendemain tout s'est bien passé comme quoi on aurait dû différer d'un jour la sortie de pêche.
spi33- Messages : 2184
Date d'inscription : 17/02/2010
Age : 75
Localisation : Gironde
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