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Sans vouloir vous déranger.

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Message  Très cher ami Gadloo Dim 11 Avr - 16:15

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Dernière édition par Gadloo le Dim 11 Avr - 16:49, édité 1 fois
Très cher ami Gadloo
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Sans vouloir vous déranger. Empty Re: Sans vouloir vous déranger.

Message  Très cher ami Gadloo Dim 11 Avr - 16:47

C’était il y a 40 ans.
Les filles portaient des mini-jupes et Pelé allait permettre à son pays de remporter sa 3ème coupe du monde.

Pour vous résumer « J’ai plus de souvenirs dans la tête que si j’avais 1000 ans ».


On allait loin pour briller de près, on finissait notre éducation sur les rives du Gange, on essayait d’ajuster sa définition de soi au monde dans son immensité et au contact d’une réalité étrange.
On visait l’inclusion dans un groupe, pour s’identifier d’un point de vue social, parfois idéologique.
On était dans la mission sociale, la frime, et on achetait un statut social en fonction de la destination : du bobo au militant communiste en passant par le Kiboutz : il fallait en sortir breveté.
Pour caricaturer, on allait à Goa pour exister à St Germain des Prés...

Tout ça pour dire quoi ?
Ah oui, il y a 40 ans, presque jour pour jour, les Beatles se séparaient.
Quel rapport ?

En écoutant « Help » aujourd’hui, je découvre et réalise à quel point ils sont parvenus à rendre envisageable la confrontation d’une culture spontanée,
juvénile et autodidacte avec la culture classique au passé séculaire.
Les Beatles étaient du côté de la jeunesse et non de celui des parents, dont les valeurs semblaient totalement dépassées.

Exceptionnelle richesse culturelle. La révolution pop ne connaît plus de frontières.
Sur le terreau fertile de la culture pop incarnée jusque là par les Beatles a émergé au milieu des années 60 une contre-culture nourrie d'influences américaines : beatniks, Bob Dylan, lutte des campus contre la guerre du Vietnam, premières expériences au LSD.

Cette contre-culture se développe dans le milieu branché (switched on) londonien toujours avide d'expériences nouvelles.
Une presse anarchisante, des lieux étranges, des happenings musicaux, des films, des festivals de poésie, des expositions forment le substrat d'une vie underground qui commence à séduire les étudiants des universités et des grandes écoles.
C’est l’ère de la confusion idéologique et culturelle de la fin des années soixante.`

Mouvement étrange, inarticulé, hétérogène, illusion de prolonger le rêve très hédoniste, libertaire du milieu de la décennie.
La "contre-culture" un peu comme la revanche culturelle de la Beat generation américaine, méprisée dans les années 50 et qui trouve dans le mouvement pop des moyens d'expression inédits, tout en continuant sa croisade en faveur des excès en tous genres.
On cultive sans modération le "sex, drugs et rock and roll" des vedettes pop.

Allen Ginsberg et William Burroughs, souvent à Londres, multiplie les happenings.
Le psychédélisme sera la rencontre transatlantique entre la culture beat et la culture pop.
Expérimenter les paradis artificiels dans un contexte permissif, s'enivrer de musiques et de couleurs dans les discothèques.

Puis les hippies, rencontre improbable des beatniks, des étudiants contestataires et de la culture pop.
Rupture avec la culture occidentale dans un premier temps, ils deviennent les supports d'une mode vestimentaire, musicale et philosophique,
dont les Beatles apparaissent une fois de plus les principaux héros.

La révolte ouverte contre la société, une fois dissipées les premières illusions hippies; révolte politique et esthétique.
Le vent pop souffle dans la jeunesse turbulente de l'année 1968, aussi bien dans les pays occidentaux que dans certains pays communistes et du Tiers-Monde.
John Lennon « syncrétise » cette période de coexistence entre militants d'extrême-gauche révolutionnaire et hippies pacifistes.
Combats pour la Paix, pour le Vietnam, sans jamais s'impliquer dans la Nouvelle Gauche.

Transgression des valeurs esthétiques traditionnelles avec sa femme Yoko Ono tout en fréquentant l'Establishment culturel,
affirmant avec force ses origines ouvrières en menant le train de vie d'un Lord milliardaire, le Beatle a marqué toute une génération
qui a cherché à concilier le désir de s'amuser et celui de reconstruire culturellement le monde d'après-guerre.

Lennon a-t-il formé une conscience politique des jeunes occidentaux à la fin des années 60 ?
Sgt Pepper's Lonely Hearts Club band des Beatles, a-t-il été une passerelle inédite au-dessus du culture gap et une référence obligée de tous les créateurs pop ?
Et peut-on parler de revanche sociale et culturelle ?

Des artistes, des écrivains, des intellectuels étrangers au monde pop vont se rapprocher de la culture des jeunes.
Peut-être pour des raisons commerciales peu avouables mais aussi parce qu'ils y voient le signe d'un véritable renouveau.

Il y a peu j’ai piraté l’intégral des Beatles.
Plus de 200 morceaux écrits en 7 ans.
J’en ai conservé un peu plus de 100. Tous ceux-là me sont indispensables.
Je les connais par cœur (par chœur ?) , chaque coup de cymbale, chaque solo de guitare.
Je réalise en écoutant à quel point cette période fut à la fois difficile et fabuleuse mais foisonnante.
Et qu’est-ce qu’il en reste après 40 ans ?

Aujourd’hui on est à la recherche du parc d’attraction permanent. Le teuf doit être de mise.
La distraction à la carte.
Les musées sont d’ailleurs devenus les grands acteurs de cette atomisation ou l’espace doit être conçu comme un lieu de détente voire même de jeu. Désinvolture.
Ces musées qui se conçoivent comme des parcs d’attraction où il y a toujours un abruti pour faire, avec son portable, la photo de son copain
en train de faire la photo de sa copine et aucun des trois ne regarde l’œuvre exposée.
Expérience vécue.

Aujourd’hui on prend l’avion le temps d’un WE pour faire la « night » à New York ou Ibiza.
On est passé du marquis de Sade à Seguela.

Triste à pleurer ou prolongement fatal ?

Voilà, j’avais envie de mettre bout à bout quelques idées, quelques mots.
Et un coup de blues.
Le résultat est un peu décousu. On va dire que c'est un brouillon d'idées.
Et puis sans destinataire c’était bien ennuyeux, alors je vous ai désignés d’office.


Dernière édition par Gadloo le Dim 11 Avr - 17:07, édité 2 fois
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Sans vouloir vous déranger. Empty Sage !

Message  Invité Dim 11 Avr - 16:55

La vérité si elle existe, est peut être là ! Dans cette chanson du grand Georges !

J'ai plaqué mon chêne
Comme un saligaud
Mon copain le chêne
Mon alter ego
On était du même bois
Un peu rustique un peu brut
Dont on fait n'importe quoi
Sauf naturell'ment les flûtes
J'ai maint'nant des frênes
Des arbres de Judée
Tous de bonne graine
De haute futaie
Mais toi, tu manques à l'appel
Ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël
Mon mât de cocagne

{Refrain}
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux

Je suis un pauvre type
J'aurai plus de joie
J'ai jeté ma pipe
Ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans s'fâcher
Sans jamais m'brûler la lippe
L'tabac d'la vache enragée
Dans sa bonne vieille tête de pipe
J'ai des pipes d'écume
Ornées de fleurons
De ces pipes qu'on fume
En levant le front
Mais j'retrouv'rai plus ma foi
Dans mon cœur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieille pipe en bois
Sacré nom d'une pipe

{Au refrain}

Le surnom d'infâme
Me va comme un gant
D'avecques ma femme
J'ai foutu le camp
Parce que depuis tant d'années
C'était pas une sinécure
De lui voir tout l'temps le nez
Au milieu de la figure
Je bats la campagne
Pour dénicher la
Nouvelle compagne
Valant celle-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierres dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou
Quand j'perdais mes billes

{Au refrain}

J'avais une mansarde
Pour tout logement
Avec des lézardes
Sur le firmament
Je l'savais par cœur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes belles de nuits
Faire un tour sur la Grande Ourse
J'habite plus d'mansarde
Il peut désormais
Tomber des hallebardes
Je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans - qui dit mieux ?
Qu'j'ai pas vu la lune

{Au refrain}

Brassens.

Le blues, c'est juste bon à écouter Sans vouloir vous déranger. 187663 Wink



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Sans vouloir vous déranger. Empty Arréte Gad

Message  Invité Dim 11 Avr - 18:44

prends le soleil!
Sans vouloir vous déranger. 720209

t est pas que bon a te foutre à l eau comme dirait Brel! Sans vouloir vous déranger. 210333

et pis, tu vas bientôt attaqué le Troisième age comme nombre de gars ici Sans vouloir vous déranger. 452422

c est un nouveau départ vers l éternité! Sans vouloir vous déranger. 850906

bon, Sans vouloir vous déranger. 844425

Sans vouloir vous déranger. 360453 Sans vouloir vous déranger. 830644 Sans vouloir vous déranger. 597760
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Sans vouloir vous déranger. Empty Re: Sans vouloir vous déranger.

Message  Très cher ami Gadloo Dim 11 Avr - 19:37

Oh lààààààà

J'ai pas dit que j'entrai dans une déprime.
Juste parlé d'un coup de blues en regardant une époque qui fut très riche. Sans vouloir vous déranger. 938164
Très cher ami Gadloo
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Sans vouloir vous déranger. Empty Les fameuses trente glorieuses :

Message  Invité Lun 12 Avr - 14:39

Un cru exceptionnel tout arts confondus.

D'un point de vue plus musicale,
l'époque actuelle serait "classique" à se nourrir de la sorte de ces décennies passés.
Tout est presque revival en ce début de 21ème qui se cherche et qui trouve peu.

Je crois que nous traversons une période de transition.
j'espère être là à l'arrivée du vrai changement.
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