Restera-t-il des idéalistes humanistes
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Juste un mot, comme ça...
Les idéalistes courent les rues.
Il en a qui poursuivent des idéaux que j'approuve, je les admire (elle et son escroc de tarzan n'en faisaient pas partie)
Il y en a qui poursuivent des idéaux dont je me bat l’œil
Il y en a qui poursuivent des idéaux qui me révoltent ou m'indignent (et oui, l'indignation n'est pas le monopole de la gauche) et ceux là j'en regrette l'existence.
Restera-t-il des idéalistes : oui.
Seront-ils de gauche "de gauche", pas sûr : le cheptel se fait rare (trop peu de rentabilité?)
En ce qui concerne les humanistes il y en a là aussi de tous côtés.
Ce qui distingue un humaniste du reste de la population c'est qu'il " ... fonde sa réflexion sur la reconnaissance de l'homme comme valeur universelle".
Ce qui distingue la "pensée" de gauche de celle de droite, c'est ce que contient la notion d'"homme".
Pour les uns il est libre, responsable et solidaire, pour les autres il est collectif, soutenu et solidaire.
Il ne me semble pas avec le regard d'un idéaliste de droite qu'il soit humaniste de poser comme idéal, le collectif et le soutien. c'est un peu comme affirmer qu'un animal en batterie est plus heureux qu'un animal libre.
Il ne me semble donc pas que cette personne ait été peu ou prou ni humaniste ni idéaliste.
Je la voyais plutôt comme une femme barricadée dans son fort intérieur et positionnée par les effets induits par le talent d'escroc de son regrettable époux pour pouvoir dérouler ses petites rancœurs.
Non, assurément, cette disparition ne grèvera pas le bataillon des idéalistes humanistes.
Je préfère avoir une pensée pour ses proches qui, eux, doivent ressentir de la peine devant cet événement.
Sur ce : je vous laisse
Il en a qui poursuivent des idéaux que j'approuve, je les admire (elle et son escroc de tarzan n'en faisaient pas partie)
Il y en a qui poursuivent des idéaux dont je me bat l’œil
Il y en a qui poursuivent des idéaux qui me révoltent ou m'indignent (et oui, l'indignation n'est pas le monopole de la gauche) et ceux là j'en regrette l'existence.
Restera-t-il des idéalistes : oui.
Seront-ils de gauche "de gauche", pas sûr : le cheptel se fait rare (trop peu de rentabilité?)
En ce qui concerne les humanistes il y en a là aussi de tous côtés.
Ce qui distingue un humaniste du reste de la population c'est qu'il " ... fonde sa réflexion sur la reconnaissance de l'homme comme valeur universelle".
Ce qui distingue la "pensée" de gauche de celle de droite, c'est ce que contient la notion d'"homme".
Pour les uns il est libre, responsable et solidaire, pour les autres il est collectif, soutenu et solidaire.
Il ne me semble pas avec le regard d'un idéaliste de droite qu'il soit humaniste de poser comme idéal, le collectif et le soutien. c'est un peu comme affirmer qu'un animal en batterie est plus heureux qu'un animal libre.
Il ne me semble donc pas que cette personne ait été peu ou prou ni humaniste ni idéaliste.
Je la voyais plutôt comme une femme barricadée dans son fort intérieur et positionnée par les effets induits par le talent d'escroc de son regrettable époux pour pouvoir dérouler ses petites rancœurs.
Non, assurément, cette disparition ne grèvera pas le bataillon des idéalistes humanistes.
Je préfère avoir une pensée pour ses proches qui, eux, doivent ressentir de la peine devant cet événement.
Sur ce : je vous laisse
Invité- Invité
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
il n est ni question de droite ou de gauche ! qui a emmené le fil sur la politique ?Ré si dive a écrit:PARIS (AFP) - Danielle Mitterrand, morte dans la nuit de lundi à mardi à 87 ans, ne s'est jamais contentée d'être "femme de": elle a été toute sa vie une militante de gauche, fière de ses indignations, têtue et parfois candide.
"Elle est décédée à deux heures du matin à l'hôpital Georges-Pompidou", a déclaré à l'AFP une source médicale. Cette information a été confirmée de source politique.
Lundi soir, un proche de la famille avait indiqué que la présidente de France Libertés, hospitalisée depuis vendredi et placée dimanche en coma artificiel, était dans un état "stationnaire".
Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, avait exprimé lundi "une pensée très forte" pour elle, espérant qu'elle serait "réveillée dans la journée" et "reviendrait parmi nous très vite pour militer".
Mme Mitterrand avait déjà été admise à l'hôpital Georges-Pompidou en septembre pour une insuffisance respiratoire. Elle avait néanmoins participé le 21 octobre à l'anniversaire des 25 ans de France Libertés-Fondation Danielle Mitterrand.
Ce jour-là, "elle était fatiguée, mais très présente" intellectuellement, a témoigné auprès de l'AFP Me William Bourdon, avocat et membre du conseil d'administration de l'association.
Fidèle à ses idéaux et à François Mitterrand, qui la considérait comme sa "conscience de gauche", la veuve de l'ancien président (1916-1996) a inlassablement multiplié les actions humanitaires à la tête de la fondation "France-Libertés", qu'elle présidait depuis sa création en 1986.
Dans sa dernière interview à l'AFP en octobre, elle confiait que "les résultats de France Libertés n'ont pas toujours été à la hauteur de ce qu'on espérait", "mais dans l'ensemble on a eu de belles réussites", citant "tout le travail fait sur l'appartheid ou pour les kurdes".
"L'objectif est clair: un monde plus juste", a-t-elle répété, à l'occasion du 25e anniversaire de l'association, qui se concentre depuis une quinzaine d'années sur l'accès à l'eau.
"Tatie Danielle", comme on la surnommait parfois, a vécu jusqu'au bout au domicile conjugal de la rue de Bièvre (Ve arrondissement de Paris) et a toujours porté l'alliance. Elle ressemblait à une enfant qui se serait ridée et qui continuait à rêver à un monde meilleur.
Cette petite femme qui détestait parler de sa vie privée, aux yeux de chat et au sourire tendre, était habillée sans effets, hormis ce pendentif en or, emblème de la présidence mitterrandienne, représentant un chêne et un olivier, qu'elle quittait rarement.
Si elle ne donnait pas l'image d'une passionaria, sa vie de combats attestait de son fort caractère, de son inlassable énergie, de son refus des compromis. "Ma qualité d'épouse du président m'a placée au carrefour d'appels innombrables d'hommes et de femmes opprimés", expliquait cette avocate convaincue de "l'ingérence humanitaire".
Elle s'est battue en faveur des déshérités du monde entier, notamment pour enrayer la progression du sida, défendre la cause kurde (un des grands combats de sa vie) ou le partage plus équitable de l'eau sur la planète.
Ses initiatives, qui ont parfois placé le quai d'Orsay en porte-à-faux, ont été critiquées par des gouvernements étrangers peu enclins à faire le distinguo entre l'épouse du président et la militante.
En 1989, elle mécontente la Chine en recevant, au siège de sa Fondation, le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, combattu par Pékin. En 1990, elle renonce à se rendre dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf en Algérie, à la suite des protestations du Maroc. L'Afrique du Sud, l'Argentine ou la Turquie se plaignent aussi de ses prises de position.
Elle restera dans les mémoires pour avoir embrassé Fidel Castro sur les marches de l'Elysée lors de la visite du chef de l'Etat cubain en 1995, provoquant une vague d'indignation. "Quoi qu'on dise, Fidel reste le leader de la révolution voulue par un peuple qui s'est en cela affranchi d'un dictateur", estimait-elle sans se démonter.
Née le 29 octobre 1924 à Verdun (Meuse) dans une famille ancrée à gauche, elle rejoint le maquis à 17 ans et sera l'une des plus jeunes médaillées de la Résistance. A Cluny (Saône-et-Loire), où se sont réfugiés ses parents, elle rencontre le capitaine "Morland", alias François Mitterrand, recherché par la Gestapo. Elle l'épouse à Paris en octobre 1944.
Mère de trois garçons (Pascal décédé à l'âge de deux mois, Gilbert et Jean-Christophe, qu'elle a toujours soutenu dans ses démêlés judiciaires), elle avait ému en serrant dans ses bras Mazarine, la fille longtemps cachée de François Mitterrand, lors des obsèques du président à Jarnac en 1996.
Depuis, elle ne ménageait son temps ni pour continuer à militer ni pour honorer la mémoire du président. Car sa santé fragile ne l'empêchait pas d'être active : "Cela me maintient éveillée. A partir d'un certain âge, on s'endort. Moi, je n'ai pas envie de mourir à petit feu".
Ces dernières années, elle s'était éloignée du PS. "Mon choix de société n'est plus celui du Parti socialiste, puisqu'ils se sont beaucoup rapprochés du système dans lequel on vit. Peut-être veulent-ils l'amender, mais moi je veux en sortir", disait-elle en 2007, dévorant sur le tard les livres d'économie, au détriment de son auteur de chevet, Gabriel Garcia Marquez. Elle avait alors soutenu Ségolène Royal à la présidentielle.
Elle était la soeur de la productrice Christine Gouze-Rénal, décédée en 2002 et qui fut l'épouse de l'acteur Roger Hanin.
quand jacquard va mourrir , j sais pas s il est de droite ou de gauche , mais le pays aurat perdu un des derniers humanistes !
hautbanc- Messages : 9145
Date d'inscription : 11/01/2011
Age : 76
Localisation : pffffffffffff foutu hors de chez moi !!!!!!
qui a emmeneé le fil sur la politique?
suffit de lire la page 1!
clarivoile- Messages : 2207
Date d'inscription : 31/10/2009
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
s'il en reste 1, ce sera Guédiguian
à voir
à voir
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
Arrête Batelier tu te fais du mal....
Macno- Messages : 8097
Date d'inscription : 25/08/2010
Localisation : sur la Vilaine
idealiste ou pas
ça reste toujours de la gauche caviar
pierre- Messages : 1176
Date d'inscription : 26/11/2009
Age : 69
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
pierre a écrit:ça reste toujours de la gauche caviar
C'est quoi la gauche caviar ?
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
Guédiguian étant d'origine arménienne comme Pétrossian, Pierre a du confondre......
Macno- Messages : 8097
Date d'inscription : 25/08/2010
Localisation : sur la Vilaine
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
pour clore, je vois qu'il y a des idéalistes c'est clair,
que se soit associés à humaniste moins sur
altruiste, bof ça regarde chacun après tout, n'est ce pas le système libéral, ma gueule en premier les autres après ??
ah si , combien fait vraiment du bateau et a versé une obole à la SNSM , ah oui solidarité maritime, que les autres paye pour moi,
allez bon noël à tous,
rdv aux résultats, moi j'attends de voir les promesses dans les professions de foi, et comme à chaque élection je les garde le temps du mandat ,
que se soit associés à humaniste moins sur
altruiste, bof ça regarde chacun après tout, n'est ce pas le système libéral, ma gueule en premier les autres après ??
ah si , combien fait vraiment du bateau et a versé une obole à la SNSM , ah oui solidarité maritime, que les autres paye pour moi,
allez bon noël à tous,
rdv aux résultats, moi j'attends de voir les promesses dans les professions de foi, et comme à chaque élection je les garde le temps du mandat ,
goudspide- Messages : 942
Date d'inscription : 27/04/2011
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
Pour une fois je suis d'accord avec toi :
Pour tout le reste j'ai rien compris après tout ce tapage minable quel est le meilleur côté droit ou gauche
parce que moi je prend toute la place dans mon grand lit trop petit
goudspide a écrit:ma gueule en premier les autres après
Pour tout le reste j'ai rien compris après tout ce tapage minable quel est le meilleur côté droit ou gauche
parce que moi je prend toute la place dans mon grand lit trop petit
chomtranquil- Messages : 2391
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 57
Localisation : PERROS-GUIREC
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
goudspide a écrit:
ah si , combien fait vraiment du bateau et a versé une obole à la SNSM , ah oui solidarité maritime, que les autres paye pour moi,
je vais en faire hurler plus d'un, mais je pense que la SNSM est un "club privé" pour ancien de la marine, alors subvensionner leurs joujoux
je pense que la mission de sauvetage devrait etre assumée par des professionnels , j'entends par là des mecs payés pour ça.
mais que parallèlement à ça, il faudrait responsabiliser un peu plus les plaisanciers du dimanche
dans notre monde marchand, il doit bien y avoir des assurances privées pour assurer les incompetants ou imprudents
Captain Achab- Messages : 241
Date d'inscription : 15/10/2011
Localisation : Boston
A chaque grande marée...
... c'est la même chose.http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Une-famille-sauvee-de-la-noyade-a-Carantec_-2015679------29023-ald_actu.Htm
Jopic- Messages : 1130
Date d'inscription : 05/11/2009
Localisation : Au Palindromme
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
Jopic a écrit:... c'est la même chose.http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Une-famille-sauvee-de-la-noyade-a-Carantec_-2015679------29023-ald_actu.Htm
oui,
mais c'est un benevole lambda, pas subventionné
il y en a plein des comme ça,même aux US ou il n'y a pas de SNSM
et c'est tres bien
Captain Achab- Messages : 241
Date d'inscription : 15/10/2011
Localisation : Boston
mais
Si tu attends qu'un passant vienne te sortir de la m....lorsque tu te ballade en mer sur ton bateau, tu risque d'attendre un moment!
Il faut donc mettre en place une structure capable d'apporter une assistance et cela a un coût. Comment financer ce système?
Il faut donc mettre en place une structure capable d'apporter une assistance et cela a un coût. Comment financer ce système?
clarivoile- Messages : 2207
Date d'inscription : 31/10/2009
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
En fait, je me suis planté, je voulais lancer un nouveau sujet... Sorry.
Jopic- Messages : 1130
Date d'inscription : 05/11/2009
Localisation : Au Palindromme
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
Jopic a écrit:En fait, je me suis planté, je voulais lancer un nouveau sujet... Sorry.
remarque, humanistes et sauveteurs, même credo , non ?
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
Pas gràve
Jopic a écrit:En fait, je me suis planté, je voulais lancer un nouveau sujet... Sorry.
en ce qui me concerne je préfère parler bateau!!!
clarivoile- Messages : 2207
Date d'inscription : 31/10/2009
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
clarivoile a écrit:Si tu attends qu'un passant vienne te sortir de la m....lorsque tu te ballade en mer sur ton bateau, tu risque d'attendre un moment!
Il faut donc mettre en place une structure capable d'apporter une assistance et cela a un coût. Comment financer ce système?
quand tu as eu ton avarie (independante de ta volonté, imprevisible et pas imputable à l'irresponsabilité) as tu eu besoin de la SNSM?
je crois me rappeler que tu t'es demerdé seul (même pas l'assistance des bateaux voisin, non?) donc quelque part, tu avais imaginé la possibilité d'avoir une avarie, tu avais les outils à bord et surtout tu avait confiance en ta capacité de faire face
dans la plus part des cas ou il y a un appel au secours, les "victimes" n'ont pas su assumé un de ces paramètres (on retrouve même des bateaux qui flottent et qui ont été abandonnés)
je ne parle même pas des pannes de moteur
sinon, pour le financement, ils font comment les coast guard américains ?
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
oui
on peut couvrir beaucoup de problèmes mais il y a toujours le pire....
Sans parler des voies d'eau "rapide", du feu.......il y en a sans doute beaucoup d'autres (bateau qui se retourne, se replie!!!!! , qui perd sa quille.....)
Sans parler des voies d'eau "rapide", du feu.......il y en a sans doute beaucoup d'autres (bateau qui se retourne, se replie!!!!! , qui perd sa quille.....)
clarivoile- Messages : 2207
Date d'inscription : 31/10/2009
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
clarivoile a écrit:
Sans parler des voies d'eau "rapide", du feu.......il y en a sans doute beaucoup d'autres
là, je crois bien que la SNSM ne peux pas grand chose non plus..... si t'as pas un bon radeau ?
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
Macno a écrit:Guédiguian étant d'origine arménienne comme Pétrossian, Pierre a du confondre......
Invité- Invité
pour ceux qui etaient narquois au sujet de la gauche caviar
lisez ces paroles d'un" vrai "socialiste !!!!!
« Et François Nous Fit Un Coup De Mou... | Page d'accueil
28 novembre 2011
Non Monsieur Hollande, Vous Ne Serez Pas Le Prochain
Et voilà. C’est reparti comme en 1995. Ou comme en 2007. Et allez savoir si ça ne finira pas comme en 2002 ; mal. Oh bien sûr, pour le moment, il ne semble pas y avoir péril en la demeure. François plane encore dans les sondages. Mais je crains que ça ne dure point. Que le soufflé retombe. Lentement. Mais sûrement. Et là : adieu Berthe. Terminus pour le PS.
Jospin II.jpgPourtant ça se présentait bien, voyez. Mais ça, c’était du temps où DSK était le champion du PS. Qu’il écrasait tout. Et la primaire. Et la présidentielle. Dans cette configuration, le député de Corrèze, il était à son aise. Dans la peau qui lui sied : celle du challenger. Il était, ce brave homme, téméraire, loser magnifique, qu’allait s’opposer au Big Boss, le grand manitou du FMI, DSK et toute sa clique. Je m’en pourléchais d’avance… Ah, me disais-je, c’est une chance ! Enfin (peut-être) nous allons y avoir droit, au socialisme. Enfin, oui, nous aurions le choix.
Hollande représentait, alors, une alternative. Une possibilité. Une île.
Oh bien sûr, je n’étais pas dupe, j’ai de la mémoire, je n’ai pas oublié que François, il a tout voté, et des deux mains, s’il vous plaît : Maastricht et tutti. Et, concernant le fameux Traité pour une Constitution Européenne, comme Jospin, comme Royal, il fut un fervent défenseur du « Oui ». Alors que Mélenchon, non... Mais, le temps passant, les alliances allant, venant, et puis aussi, la solitude, tant de paramètres, la crise notamment, la mondiale, bref, je pensais que cet homme, Hollande, avait pris la mesure. Qu’il l’avait fait, pour de vrai, cette fois, l’inventaire.
J’avoue, je me suis trompé. Et dans les grandes largeurs.
Nonobstant, qu’on ne s’y trompe pas. L’homme est brillant. Si loin de cette image que d’aucuns lui collent. Des ignorants pour la plupart. Des paresseux, il va de soi. De ceux qui gobent les images médiatiques, sans jamais en vomir. Des perroquets. Des inutiles.
Oui, je l’affirme et le maintiens, François Hollande est un homme politique de qualité. Ni Flanby. Ni transparent. Redoutable, assurément... Mais peu importe. Ce serait une perte de temps que de le démontrer par A+B. Et puis, désormais, ça ne sert plus à rien. L’affaire étant entendue. Hollande a rompu. Le socialisme, vous n’en verrez pas la queue. Rien. Zéro...
Autant le dire, c’est un gâchis. Et il est, ce gâchis, impardonnable et scandaleux.
Ce DSK, mazette ! Il nous aura bien pourri la vie. Et, si ça se trouve, c’est loin d’être fini. J'vous le dis, on n’est pas à l’abri d’une révélation bien embarrassante. Pour le PS, exclusivement. Mais n’anticipons pas. Laissons le temps, cet acide, faire son œuvre…
Toujours est-il que, tant qu’il était là, DSK, il y avait un espoir. Et cet espoir, c’était François. Car il était l’opposant. Il était l’anti-DSK déclaré... Et puis, boum, patatras, le grand argentier se fait salement serrer... Comme disent les journalistes, ces gens qu’ont tellement d’imagination qu’ils emploient toujours les mêmes mots, toujours les mêmes expressions, « les cartes sont rebattues ».
D’une certaine façon, oui. Mais pas pour le meilleur. Non : pour le pire. Car, brutalement délesté de son adversaire, François, alors, se perd. Il erre comme une âme en peine... Que dire ? Que faire ? Qui affronter, désormais, sur le terrain des idées ?... Aubry ? Laissez-moi rire !...
C’est plus une primaire, le grand beau match pour la présidentielle, non, c’est un congrès du PS qui se dessine. Une histoire de motions. Ni plus, ni moins. Il ne reste plus qu’à habiller cette affaire, la maquiller, pour que ça ne se voie pas trop, que l’illusion soit parfaite.
DSK, ou plutôt la chute de DSK, a tué Hollande. Net. C’est à partir de ce point, mai/juin 2011, que tout part en vrille. Que l’homme se rétracte. Retrouve ses mauvais réflexes de premier secrétaire. Qu’il remise par devers lui son socialisme. Non pas qu’il était flamboyant, son socialisme, faut pas pousser non plus ; le PS, on le sait, le socialisme, c’est plus sa tasse de thé depuis lurette. C’est d’ailleurs la raison essentielle, principale, de ses échecs successifs aux dernières présidentielles. Dix-sept ans que ça dure. A croire qu’ils sont aveugles et sourds. Ou pétris de trouille.
Orphelin de l’homme qu’il rêvait d’affronter, Hollande se délite. D’une certaine façon, Aubry, n’a pas eu tort, en employant cette expression, vacharde, mais qui fit mouche, celle de « gauche molle ». Certes, c’était comme qui dirait l’hôpital qui se foutait de la charité, tant, tout bien pesé, à quelques détails insignifiants près, Aubry, c’est la même crémerie, les mêmes ficelles, la même politique : c’est du fade. Et si peu de gauche.
Or donc, voilà Hollande qui nous la joue raisonnable, crédible, et surtout : prudent. Moins je me mouille, mieux ça sera. D’autant que l’industrie sondagière est avec lui... Ah, ces sondages, mais quel cancer ! On ne dira jamais assez, à quel point, ils sont les ennemis du débat politique, des idées, de la démocratie. Mais passons… Et entrons dans le vif. C’est-à-dire, à ce qui, inéluctablement, va conduire, cet homme, François Hollande, à la défaite. Une de plus.
Pour quelle(s) raison(s), dites-moi, le peuple français, accorderait, dans sa majorité, suffrages au candidat du PS ?
Si c’est pour se débarrasser de Sarkozy, c’est trop court. Je veux dire : c’est insuffisant. Et d’ailleurs, ça ne suffira pas.
Pourquoi (pour être plus clair) le peuple enverrait-il à l’Elysée un homme qui ne représente pas une alternative, mais juste : l’alternance ?
Mais le peuple s’en moque de l’alternance, Monsieur ! Lui, ce qu’il veut, c’est une autre politique.
Ce que veut le peuple, c’est une alternative, vraie, réelle. C’est un homme, une équipe, qui se lèvent, fièrement, et disent « non » ! Non à la finance et son diktat, non aux banquiers, non à ce système injuste qui nous broie, qui fait de nous des numéros, des moins que rien.
Ce que veut le peuple, c’est le changement, et en profondeur.
Nous ne voulons pas un Zapatero, un Papandréou, de ces socialistes de pacotille qui ont plié sous la loi des marchés, ont fait subir à leurs peuples des plans d’austérité, que même un Reagan, que même une Thatcher, n’auraient jamais osé appliquer !
Nous voulons que la France soit le fer de lance du « Non » et de la Résistance !
Nous voulons que la France soit le premier pays d’Europe à proposer une autre réponse. Pour une autre vie.
Et parce que vous n’êtes pas cette réponse, Monsieur Hollande, parce que, tout comme vos camarades Zapatero, Papandréou, vous n’êtes pas socialiste, Monsieur Hollande, vous ne serez pas le prochain Président de la République Française.
Pourtant, vous aviez un boulevard devant vous. Une chance même. Elle porte un nom : la crise. Car oui, c’est une chance. C’était l’occasion, ou jamais, de porter sur le devant de la scène, haut et fort, de nouvelles idées, de nouveaux projets, une alternative.
Mais non, vous restez engoncé dans votre centre. Etriqué. Mimant Mitterrand ; François malheureusement, pas Danielle !
Mais si vous l’aviez fait, l’inventaire, alors vous sauriez !
Si vous aviez pris la mesure, alors, vous sauriez !
Mais non, vous n’avez rien travaillé, rien compris. Rien entendu.
Mais Monsieur, si Jospin a perdu en 1995, puis en 2002, ce n’est pas à cause de Chevènement, de Taubira, c’est juste que les Français n’en voulaient pas. Et vous savez pourquoi ? Parce que la politique qu’il portait, le projet qu’il défendait, n’étaient pas socialiste. Parce que, comme vous, il a joué au centre. Et Royal, c’est pareil. Dix-sept ans que ça dure. Avec une gifle, une monumentale, le fameux 21 avril... Jamais, n’est-ce pas, vous n’avez compris, véritablement, ce qu’il s’était passé cette année-là ? Le pourquoi. Or, c’est du limpide. C’était un cri. Un appel. Vous nous avez abandonnés, que ça disait…
Vous savez, les types de droite (Sarkozy, par exemple) ils sont vraiment de droite ! Et c’est pour ça qu’ils gagnent les présidentielles.
Mais vous, les socialistes, le peuple le voit bien, que vous n’êtes pas vraiment de gauche. Il sait, le peuple, du moins il a une idée, de ce que c’est le socialisme. C’est précis comme terme. Comme doctrine. Comme concept. Politiquement, économiquement, socialement, ça fait sens. Le peuple, c’est peut-être une masse, la plèbe infâme, n’est-ce pas, mais faut pas lui raconter des salades. Il préfèrera toujours voter pour un type qui est vraiment de droite que pour un type qui se dit de gauche, mais qui ne l’est pas vraiment. Logique, non ?... Eh si !... Parce que : un type de gauche qui n’est pas vraiment de gauche, c’est quand même, un peu, un type de droite, non ?
Alors autant voter pour l’original, vous ne trouvez pas ?
Le-Cauchemar-Français.jpgNon Monsieur Hollande, vous ne serez pas le prochain. Comme Jospin, comme Royal, vous ne passerez pas. Et pour les mêmes raisons. Ou quasiment... Elle est pliée, l’affaire. Il reste trop peu de temps, pour tourner casaque, se faire socialiste. Mais ce sera votre faute. Pas la nôtre. Ah, ne venez surtout pas, au printemps prochain, nous faire la leçon, la morale, ou je ne sais quoi. Ce serait bien malvenu…
C’est le petit, le Nicolas, qui va rempiler. Cinq ans de plus, et allez donc !... Que voulez-vous que j’vous dise ?... Que ça me fait plaisir ? Du tout ! J'vous prie de me croire… Ceci dit, cette nouvelle défaite sera peut-être, et enfin, la bonne. Celle qui mettra un terme à ce parti qui se dit socialiste. Ce qui est, convenez-en, une imposture grand format… Ah, si seulement vous aviez eu ce courage, ou cette honnêteté, de débaptiser votre parti, de virer ce terme que vous usurpez depuis tant d’années, celui de socialiste, alors oui, ce serait différent. Qui sait, même, si vous n’auriez pas trouvé une majorité ! Mais là, vus le contexte, les enjeux, les souffrances, le dépit, le ras-le-bol, et surtout, considérant l’imposture, Zapatero, Papandréou, cette Internationale socialiste qui n’a de socialiste que le nom, non, vous ne passerez pas ! Parce que vous n’êtes pas une alternative. Or, c’est d’une alternative que le peuple français a cruellement besoin. Et l’Europe aussi.
Vous savez, Monsieur Hollande, pour moi, la politique, ce n’est pas une affaire de supporteurs. Je n’en ai cure de crier, bêtement, le 6 mai prochain « On a gagné ! » sous prétexte que je suis de gauche. Moi, ce que je veux, c’est gagner véritablement. Avec une politique de gauche. Pas un truc à la petite semaine, qui ajuste à la marge. Autant voter Bayrou, dans ces conditions, non ? Du reste, c’est bien ce que le PS est devenu, en réalité : un MoDem bis. Une petite chose sans envergure, sans moelle, sans fierté.
Qu’est-ce qui vous distingue, au demeurant, de Sarkozy ? Hormis la personnalité, et deux ou trois détails sans grande importance ; sans grande importance parce que ça ne changera rien à notre quotidien. Nous vivrons toujours aussi chichement, voire aussi mal.
Et puis, aussi, je voulais vous dire : ce peuple, celui du bas, vous l’avez définitivement abandonné, Monsieur. Il n’est pas venu voter, d’ailleurs, pour la primaire citoyenne. Y’avait pas lerche d’ouvriers, d’employés, n’est-ce pas ? Ce sont les cadres supérieurs qui votent pour vous, désormais. Les urbains. C’est ça la gauche ? C’est ça notre avenir ? C’est Jack Lang, encore ?... Ah non ! Non Monsieur, vous ne passerez pas. Vous ne serez pas le prochain. Profitez bien de cet instant, où les sondages vous font roi. Profitez, ça ne durera pas. Vous savez, les printemps sont parfois, souvent, meurtriers…
Allez donc vous faire cuire un œuf chez Terra Nova. Chez Fouks. Chez qui vous voudrez. On s’en moque. Mais vous ne passerez pas. Vous ne serez pas le prochain. Juste le suivant. Après Jospin et Royal. Quelle tristesse… Vous aviez, crise aidant, un boulevard pour qu’enfin, le socialisme naisse. Gâcher une chance pareille, une telle opportunité, c’est vraiment impardonnable, Monsieur.
Vraiment impardonnable.
« Et François Nous Fit Un Coup De Mou... | Page d'accueil
28 novembre 2011
Non Monsieur Hollande, Vous Ne Serez Pas Le Prochain
Et voilà. C’est reparti comme en 1995. Ou comme en 2007. Et allez savoir si ça ne finira pas comme en 2002 ; mal. Oh bien sûr, pour le moment, il ne semble pas y avoir péril en la demeure. François plane encore dans les sondages. Mais je crains que ça ne dure point. Que le soufflé retombe. Lentement. Mais sûrement. Et là : adieu Berthe. Terminus pour le PS.
Jospin II.jpgPourtant ça se présentait bien, voyez. Mais ça, c’était du temps où DSK était le champion du PS. Qu’il écrasait tout. Et la primaire. Et la présidentielle. Dans cette configuration, le député de Corrèze, il était à son aise. Dans la peau qui lui sied : celle du challenger. Il était, ce brave homme, téméraire, loser magnifique, qu’allait s’opposer au Big Boss, le grand manitou du FMI, DSK et toute sa clique. Je m’en pourléchais d’avance… Ah, me disais-je, c’est une chance ! Enfin (peut-être) nous allons y avoir droit, au socialisme. Enfin, oui, nous aurions le choix.
Hollande représentait, alors, une alternative. Une possibilité. Une île.
Oh bien sûr, je n’étais pas dupe, j’ai de la mémoire, je n’ai pas oublié que François, il a tout voté, et des deux mains, s’il vous plaît : Maastricht et tutti. Et, concernant le fameux Traité pour une Constitution Européenne, comme Jospin, comme Royal, il fut un fervent défenseur du « Oui ». Alors que Mélenchon, non... Mais, le temps passant, les alliances allant, venant, et puis aussi, la solitude, tant de paramètres, la crise notamment, la mondiale, bref, je pensais que cet homme, Hollande, avait pris la mesure. Qu’il l’avait fait, pour de vrai, cette fois, l’inventaire.
J’avoue, je me suis trompé. Et dans les grandes largeurs.
Nonobstant, qu’on ne s’y trompe pas. L’homme est brillant. Si loin de cette image que d’aucuns lui collent. Des ignorants pour la plupart. Des paresseux, il va de soi. De ceux qui gobent les images médiatiques, sans jamais en vomir. Des perroquets. Des inutiles.
Oui, je l’affirme et le maintiens, François Hollande est un homme politique de qualité. Ni Flanby. Ni transparent. Redoutable, assurément... Mais peu importe. Ce serait une perte de temps que de le démontrer par A+B. Et puis, désormais, ça ne sert plus à rien. L’affaire étant entendue. Hollande a rompu. Le socialisme, vous n’en verrez pas la queue. Rien. Zéro...
Autant le dire, c’est un gâchis. Et il est, ce gâchis, impardonnable et scandaleux.
Ce DSK, mazette ! Il nous aura bien pourri la vie. Et, si ça se trouve, c’est loin d’être fini. J'vous le dis, on n’est pas à l’abri d’une révélation bien embarrassante. Pour le PS, exclusivement. Mais n’anticipons pas. Laissons le temps, cet acide, faire son œuvre…
Toujours est-il que, tant qu’il était là, DSK, il y avait un espoir. Et cet espoir, c’était François. Car il était l’opposant. Il était l’anti-DSK déclaré... Et puis, boum, patatras, le grand argentier se fait salement serrer... Comme disent les journalistes, ces gens qu’ont tellement d’imagination qu’ils emploient toujours les mêmes mots, toujours les mêmes expressions, « les cartes sont rebattues ».
D’une certaine façon, oui. Mais pas pour le meilleur. Non : pour le pire. Car, brutalement délesté de son adversaire, François, alors, se perd. Il erre comme une âme en peine... Que dire ? Que faire ? Qui affronter, désormais, sur le terrain des idées ?... Aubry ? Laissez-moi rire !...
C’est plus une primaire, le grand beau match pour la présidentielle, non, c’est un congrès du PS qui se dessine. Une histoire de motions. Ni plus, ni moins. Il ne reste plus qu’à habiller cette affaire, la maquiller, pour que ça ne se voie pas trop, que l’illusion soit parfaite.
DSK, ou plutôt la chute de DSK, a tué Hollande. Net. C’est à partir de ce point, mai/juin 2011, que tout part en vrille. Que l’homme se rétracte. Retrouve ses mauvais réflexes de premier secrétaire. Qu’il remise par devers lui son socialisme. Non pas qu’il était flamboyant, son socialisme, faut pas pousser non plus ; le PS, on le sait, le socialisme, c’est plus sa tasse de thé depuis lurette. C’est d’ailleurs la raison essentielle, principale, de ses échecs successifs aux dernières présidentielles. Dix-sept ans que ça dure. A croire qu’ils sont aveugles et sourds. Ou pétris de trouille.
Orphelin de l’homme qu’il rêvait d’affronter, Hollande se délite. D’une certaine façon, Aubry, n’a pas eu tort, en employant cette expression, vacharde, mais qui fit mouche, celle de « gauche molle ». Certes, c’était comme qui dirait l’hôpital qui se foutait de la charité, tant, tout bien pesé, à quelques détails insignifiants près, Aubry, c’est la même crémerie, les mêmes ficelles, la même politique : c’est du fade. Et si peu de gauche.
Or donc, voilà Hollande qui nous la joue raisonnable, crédible, et surtout : prudent. Moins je me mouille, mieux ça sera. D’autant que l’industrie sondagière est avec lui... Ah, ces sondages, mais quel cancer ! On ne dira jamais assez, à quel point, ils sont les ennemis du débat politique, des idées, de la démocratie. Mais passons… Et entrons dans le vif. C’est-à-dire, à ce qui, inéluctablement, va conduire, cet homme, François Hollande, à la défaite. Une de plus.
Pour quelle(s) raison(s), dites-moi, le peuple français, accorderait, dans sa majorité, suffrages au candidat du PS ?
Si c’est pour se débarrasser de Sarkozy, c’est trop court. Je veux dire : c’est insuffisant. Et d’ailleurs, ça ne suffira pas.
Pourquoi (pour être plus clair) le peuple enverrait-il à l’Elysée un homme qui ne représente pas une alternative, mais juste : l’alternance ?
Mais le peuple s’en moque de l’alternance, Monsieur ! Lui, ce qu’il veut, c’est une autre politique.
Ce que veut le peuple, c’est une alternative, vraie, réelle. C’est un homme, une équipe, qui se lèvent, fièrement, et disent « non » ! Non à la finance et son diktat, non aux banquiers, non à ce système injuste qui nous broie, qui fait de nous des numéros, des moins que rien.
Ce que veut le peuple, c’est le changement, et en profondeur.
Nous ne voulons pas un Zapatero, un Papandréou, de ces socialistes de pacotille qui ont plié sous la loi des marchés, ont fait subir à leurs peuples des plans d’austérité, que même un Reagan, que même une Thatcher, n’auraient jamais osé appliquer !
Nous voulons que la France soit le fer de lance du « Non » et de la Résistance !
Nous voulons que la France soit le premier pays d’Europe à proposer une autre réponse. Pour une autre vie.
Et parce que vous n’êtes pas cette réponse, Monsieur Hollande, parce que, tout comme vos camarades Zapatero, Papandréou, vous n’êtes pas socialiste, Monsieur Hollande, vous ne serez pas le prochain Président de la République Française.
Pourtant, vous aviez un boulevard devant vous. Une chance même. Elle porte un nom : la crise. Car oui, c’est une chance. C’était l’occasion, ou jamais, de porter sur le devant de la scène, haut et fort, de nouvelles idées, de nouveaux projets, une alternative.
Mais non, vous restez engoncé dans votre centre. Etriqué. Mimant Mitterrand ; François malheureusement, pas Danielle !
Mais si vous l’aviez fait, l’inventaire, alors vous sauriez !
Si vous aviez pris la mesure, alors, vous sauriez !
Mais non, vous n’avez rien travaillé, rien compris. Rien entendu.
Mais Monsieur, si Jospin a perdu en 1995, puis en 2002, ce n’est pas à cause de Chevènement, de Taubira, c’est juste que les Français n’en voulaient pas. Et vous savez pourquoi ? Parce que la politique qu’il portait, le projet qu’il défendait, n’étaient pas socialiste. Parce que, comme vous, il a joué au centre. Et Royal, c’est pareil. Dix-sept ans que ça dure. Avec une gifle, une monumentale, le fameux 21 avril... Jamais, n’est-ce pas, vous n’avez compris, véritablement, ce qu’il s’était passé cette année-là ? Le pourquoi. Or, c’est du limpide. C’était un cri. Un appel. Vous nous avez abandonnés, que ça disait…
Vous savez, les types de droite (Sarkozy, par exemple) ils sont vraiment de droite ! Et c’est pour ça qu’ils gagnent les présidentielles.
Mais vous, les socialistes, le peuple le voit bien, que vous n’êtes pas vraiment de gauche. Il sait, le peuple, du moins il a une idée, de ce que c’est le socialisme. C’est précis comme terme. Comme doctrine. Comme concept. Politiquement, économiquement, socialement, ça fait sens. Le peuple, c’est peut-être une masse, la plèbe infâme, n’est-ce pas, mais faut pas lui raconter des salades. Il préfèrera toujours voter pour un type qui est vraiment de droite que pour un type qui se dit de gauche, mais qui ne l’est pas vraiment. Logique, non ?... Eh si !... Parce que : un type de gauche qui n’est pas vraiment de gauche, c’est quand même, un peu, un type de droite, non ?
Alors autant voter pour l’original, vous ne trouvez pas ?
Le-Cauchemar-Français.jpgNon Monsieur Hollande, vous ne serez pas le prochain. Comme Jospin, comme Royal, vous ne passerez pas. Et pour les mêmes raisons. Ou quasiment... Elle est pliée, l’affaire. Il reste trop peu de temps, pour tourner casaque, se faire socialiste. Mais ce sera votre faute. Pas la nôtre. Ah, ne venez surtout pas, au printemps prochain, nous faire la leçon, la morale, ou je ne sais quoi. Ce serait bien malvenu…
C’est le petit, le Nicolas, qui va rempiler. Cinq ans de plus, et allez donc !... Que voulez-vous que j’vous dise ?... Que ça me fait plaisir ? Du tout ! J'vous prie de me croire… Ceci dit, cette nouvelle défaite sera peut-être, et enfin, la bonne. Celle qui mettra un terme à ce parti qui se dit socialiste. Ce qui est, convenez-en, une imposture grand format… Ah, si seulement vous aviez eu ce courage, ou cette honnêteté, de débaptiser votre parti, de virer ce terme que vous usurpez depuis tant d’années, celui de socialiste, alors oui, ce serait différent. Qui sait, même, si vous n’auriez pas trouvé une majorité ! Mais là, vus le contexte, les enjeux, les souffrances, le dépit, le ras-le-bol, et surtout, considérant l’imposture, Zapatero, Papandréou, cette Internationale socialiste qui n’a de socialiste que le nom, non, vous ne passerez pas ! Parce que vous n’êtes pas une alternative. Or, c’est d’une alternative que le peuple français a cruellement besoin. Et l’Europe aussi.
Vous savez, Monsieur Hollande, pour moi, la politique, ce n’est pas une affaire de supporteurs. Je n’en ai cure de crier, bêtement, le 6 mai prochain « On a gagné ! » sous prétexte que je suis de gauche. Moi, ce que je veux, c’est gagner véritablement. Avec une politique de gauche. Pas un truc à la petite semaine, qui ajuste à la marge. Autant voter Bayrou, dans ces conditions, non ? Du reste, c’est bien ce que le PS est devenu, en réalité : un MoDem bis. Une petite chose sans envergure, sans moelle, sans fierté.
Qu’est-ce qui vous distingue, au demeurant, de Sarkozy ? Hormis la personnalité, et deux ou trois détails sans grande importance ; sans grande importance parce que ça ne changera rien à notre quotidien. Nous vivrons toujours aussi chichement, voire aussi mal.
Et puis, aussi, je voulais vous dire : ce peuple, celui du bas, vous l’avez définitivement abandonné, Monsieur. Il n’est pas venu voter, d’ailleurs, pour la primaire citoyenne. Y’avait pas lerche d’ouvriers, d’employés, n’est-ce pas ? Ce sont les cadres supérieurs qui votent pour vous, désormais. Les urbains. C’est ça la gauche ? C’est ça notre avenir ? C’est Jack Lang, encore ?... Ah non ! Non Monsieur, vous ne passerez pas. Vous ne serez pas le prochain. Profitez bien de cet instant, où les sondages vous font roi. Profitez, ça ne durera pas. Vous savez, les printemps sont parfois, souvent, meurtriers…
Allez donc vous faire cuire un œuf chez Terra Nova. Chez Fouks. Chez qui vous voudrez. On s’en moque. Mais vous ne passerez pas. Vous ne serez pas le prochain. Juste le suivant. Après Jospin et Royal. Quelle tristesse… Vous aviez, crise aidant, un boulevard pour qu’enfin, le socialisme naisse. Gâcher une chance pareille, une telle opportunité, c’est vraiment impardonnable, Monsieur.
Vraiment impardonnable.
pierre- Messages : 1176
Date d'inscription : 26/11/2009
Age : 69
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
et stephane hessel , droite ou gauche???????????? j aime bien
hautbanc- Messages : 9145
Date d'inscription : 11/01/2011
Age : 76
Localisation : pffffffffffff foutu hors de chez moi !!!!!!
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
et nana mouskouri ?????????????????
hautbanc- Messages : 9145
Date d'inscription : 11/01/2011
Age : 76
Localisation : pffffffffffff foutu hors de chez moi !!!!!!
encore un humaniste
Un mari condamné à indemniser sa femme pour abstinence sexuelle
?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
Il voulait la laisser dormir!!
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Il voulait la laisser dormir!!
hautbanc- Messages : 9145
Date d'inscription : 11/01/2011
Age : 76
Localisation : pffffffffffff foutu hors de chez moi !!!!!!
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
hautbanc a écrit:et nana mouskouri ?????????????????
nana mouch' qui rit a été dépitée européenne avec les GRECOS ?
" Le parti grec de centre-droit Nouvelle Démocratie, la plaçait en position éligible sur sa liste pour les élections européennes de 1994, à la suite desquelles elle a siégé au Parlement européen de 1994 à 19994. " source wiki
et puis je ne veux pas d' une qui va nous refaire la chanson du tout est beau tout est joli etvlan
chomtranquil- Messages : 2391
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 57
Localisation : PERROS-GUIREC
Bof !
pierre a écrit:lisez ces paroles d'un" vrai "socialiste !!!!!
Bof ! DSK serait encore de la partie (électorale, pas fine), Hollande serait encore plus inconséquent.
Et DSK président n'aurait jamais mené une politique socialiste.
Perso, ça fait un an et demi que je dis que Sarko sera réélu en 2012. Le seul doute que j'ai, c'est sur son adversaire au deuxième tour.
Cette fois encore il n'y a pas de débat d'idées, personne ne présente de projet de société, aucun candidat ou parti n'est capable de décrire le pays dans lequel il propose de nous faire vivre.
La campagne se fera sur la prétendue insécurité, et les débats consisteront à révéler les casseroles du camp adverse. Un peu comme ici quoi...
Re: Restera-t-il des idéalistes humanistes
Pierre, le texte est de toi ?
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
pour presenter une idée
il faudrai encore pouvoir se faire entendre et les gros partis prennent toute la place mediatique au detriment de ceux qui auraient quelque chose a dire
pierre- Messages : 1176
Date d'inscription : 26/11/2009
Age : 69
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