Au feu ......
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Au feu ......
Actualité triste pour prise de conscience ......
http://www.sudouest.fr/2011/05/15/menace-par-le-feu-un-skipper-se-jette-a-l-eau-398775-7.php
J'ai deux extincteurs à bord, un accessible de l'intérieur, le second de l'extérieur ...... et vous
http://www.sudouest.fr/2011/05/15/menace-par-le-feu-un-skipper-se-jette-a-l-eau-398775-7.php
J'ai deux extincteurs à bord, un accessible de l'intérieur, le second de l'extérieur ...... et vous
Invité- Invité
Le feu...
Pour ceux qui me connaissent mal, le feu et surtout ses causes techniques sont un peu mon secteur d'activité dans mon monde automobile (et encore, pas que...)
Alors....
Sur le plan du curatif (kakifofèrequanquessabûle) avoir des extincteurs, c'est bien.
Savoir s'en servir serait encore mieux (combien par "minou" ont suivi un stage comprenant un module lutte contre l'incendie?).
Connaitre les limites d'une intervention serait encore plus utile.
En substance, beaucoup de choses brûlent sur un bateau :
Les tissus, les mousses, les vernis, peintures et boiseries dégagent beaucoup de gaz, toxiques souvent et à température d'auto inflammation basse.
Ces produits lorsqu'ils sont distillés au cours du développement d'un incendie ont une fâcheuse tendance à s'enflammer en une fois dès que, chauffés, ils sont mis en présence d'air frais.
Les hydrocarbures comme l'huile moteur (en fait très difficilement inflammable, auto inflammation aux alentours de 400°C et point éclair vers 250°C), le gaz (pas si terrible que ça : auto inflammation du butane vers 287°C et du propane vers 490°C), le gazole (une horreur, en pratique bien pire que l'essence puisque auto inflammation à très basse température : entre 200°C et 250°C, quand c'est chaud, on ne peut plus l'éteindre), l'essence (qui s'enflamme facilement au contact d'une étincelle, PE vers -40°C, mais qui a un point d'auto inflammation très haut : de l'ordre de 350°C/400°C).
Sur un bateau, dont l'intérieur est confiné, comme dans une auto, le déroulement standard d'un incendie consiste à échauffer le milieu autour du point de départ de l'incendie, à distiller les matériaux présents au fur et à mesure de la température, puis à enflammer d'un coup ces matériaux dès que les gaz chauds trouvent un exutoire permettant de purger le volume d'une partie des gaz qu'il contient au bénéfice de l'introduction de l'oxygène nécessaire à l'auto inflammation.
Ce processus est a la fois violent et généralisé.
Schématiquement, un incendie de ce type se décompose en deux phases :
Un phase de mise en place.
Au cours de cette phase, il est possible (et souhaitable...) d'intervenir.
Cette intervention doit consister, d'abord, à supprimer la cause, ensuite à refroidir les matériaux alentours.
Une phase d'extension.
Là, il n'y a qu'une chose à faire : la part du feu.
Sur un bateau de petite taille, c'est radeau à l'eau et évacuation, sur un bateau de plus grande taille, ce peut être isoler la partie qui sera sacrifiée au feu.
Sur les causes, je n'en voit que trois en bateau :
Électrique à cause des facéties du père Joule.
Maladresse accidentelle pour les gourmands qui cuisinent.
Anomalie moteur lors des risées pétrolières.
Sans avoir de donnée précise mais en référence avec l'automobile et le bâtiment, je pense que le père Joule est, de loin, le responsable le plus fréquent.
Sur le plan préventif, je dirais qu'il est prioritaire (a mon sens, bien avant de se munir d'extincteurs, souvent ridicules, souvent mal utilisés, parfois même dangereux) de vérifier l'adéquation entre la section de TOUS les conducteurs en aval d'un fusible et la valeur de ce fusible.
Pour mémoire et à la louche :
TOUS les conducteurs sont protégés par fusible depuis la borne de la batterie.
AUCUN fil en aval d'un fusible de section inférieure (exprimée en mm²) à valeur du fusible/10.
Si fusible 10A, aucun fil en dessous de 1mm², si 15A... 1,5mm² etc...
ATTENTION AUX FILS DE RETOUR QUI DOIVENT REPONDRE AUX MÊMES CONTRAINTES
En second lieu, attention à la qualité des contacts de raccord. Il ne faut accepter aucun faux contact, aucun contact qui s'échauffe etc...
Supprimer, si ils existent, les fils doublés (typiquement : j'ai un fil de 1mm², je dois faire passer 20A, je n'ai pas de fil en 2,5mm², je passe donc un second fil est parallèle pour soulager le premier...). C'est beaucoup plus fréquent que ce qu'on imagine.
Pour info il y a entre 20 000 et 30 000 voitures qui brûlent chaque année en France pour une cause indépendante des manifestations malfaisantes des banlieusards désœuvrés !...).
Le feu est, à mon sens, une des rares indications réelles imposant à tous coups ou presque de devoir quitter son bateau.
Mais c'est un sujet passionnant.
Alors....
Sur le plan du curatif (kakifofèrequanquessabûle) avoir des extincteurs, c'est bien.
Savoir s'en servir serait encore mieux (combien par "minou" ont suivi un stage comprenant un module lutte contre l'incendie?).
Connaitre les limites d'une intervention serait encore plus utile.
En substance, beaucoup de choses brûlent sur un bateau :
Les tissus, les mousses, les vernis, peintures et boiseries dégagent beaucoup de gaz, toxiques souvent et à température d'auto inflammation basse.
Ces produits lorsqu'ils sont distillés au cours du développement d'un incendie ont une fâcheuse tendance à s'enflammer en une fois dès que, chauffés, ils sont mis en présence d'air frais.
Les hydrocarbures comme l'huile moteur (en fait très difficilement inflammable, auto inflammation aux alentours de 400°C et point éclair vers 250°C), le gaz (pas si terrible que ça : auto inflammation du butane vers 287°C et du propane vers 490°C), le gazole (une horreur, en pratique bien pire que l'essence puisque auto inflammation à très basse température : entre 200°C et 250°C, quand c'est chaud, on ne peut plus l'éteindre), l'essence (qui s'enflamme facilement au contact d'une étincelle, PE vers -40°C, mais qui a un point d'auto inflammation très haut : de l'ordre de 350°C/400°C).
Sur un bateau, dont l'intérieur est confiné, comme dans une auto, le déroulement standard d'un incendie consiste à échauffer le milieu autour du point de départ de l'incendie, à distiller les matériaux présents au fur et à mesure de la température, puis à enflammer d'un coup ces matériaux dès que les gaz chauds trouvent un exutoire permettant de purger le volume d'une partie des gaz qu'il contient au bénéfice de l'introduction de l'oxygène nécessaire à l'auto inflammation.
Ce processus est a la fois violent et généralisé.
Schématiquement, un incendie de ce type se décompose en deux phases :
Un phase de mise en place.
Au cours de cette phase, il est possible (et souhaitable...) d'intervenir.
Cette intervention doit consister, d'abord, à supprimer la cause, ensuite à refroidir les matériaux alentours.
Une phase d'extension.
Là, il n'y a qu'une chose à faire : la part du feu.
Sur un bateau de petite taille, c'est radeau à l'eau et évacuation, sur un bateau de plus grande taille, ce peut être isoler la partie qui sera sacrifiée au feu.
Sur les causes, je n'en voit que trois en bateau :
Électrique à cause des facéties du père Joule.
Maladresse accidentelle pour les gourmands qui cuisinent.
Anomalie moteur lors des risées pétrolières.
Sans avoir de donnée précise mais en référence avec l'automobile et le bâtiment, je pense que le père Joule est, de loin, le responsable le plus fréquent.
Sur le plan préventif, je dirais qu'il est prioritaire (a mon sens, bien avant de se munir d'extincteurs, souvent ridicules, souvent mal utilisés, parfois même dangereux) de vérifier l'adéquation entre la section de TOUS les conducteurs en aval d'un fusible et la valeur de ce fusible.
Pour mémoire et à la louche :
TOUS les conducteurs sont protégés par fusible depuis la borne de la batterie.
AUCUN fil en aval d'un fusible de section inférieure (exprimée en mm²) à valeur du fusible/10.
Si fusible 10A, aucun fil en dessous de 1mm², si 15A... 1,5mm² etc...
ATTENTION AUX FILS DE RETOUR QUI DOIVENT REPONDRE AUX MÊMES CONTRAINTES
En second lieu, attention à la qualité des contacts de raccord. Il ne faut accepter aucun faux contact, aucun contact qui s'échauffe etc...
Supprimer, si ils existent, les fils doublés (typiquement : j'ai un fil de 1mm², je dois faire passer 20A, je n'ai pas de fil en 2,5mm², je passe donc un second fil est parallèle pour soulager le premier...). C'est beaucoup plus fréquent que ce qu'on imagine.
Pour info il y a entre 20 000 et 30 000 voitures qui brûlent chaque année en France pour une cause indépendante des manifestations malfaisantes des banlieusards désœuvrés !...).
Le feu est, à mon sens, une des rares indications réelles imposant à tous coups ou presque de devoir quitter son bateau.
Mais c'est un sujet passionnant.
Invité- Invité
depuis que j'ai foutu le feu au bateau
bref incendie, du a une ventilation insuffisante en changeant le gaz sous le réchaud (pourtant capots ouverts et descente ouverte), et en rallumant trop tôt... le bonhomme entouré de gaz en feu, les flammes sortaient même de l'évier
durée du feu : peut être quelques secondes, mais putain que c'est long!
j'ai eu le temps d'attraper 1 extincteur, mais pas celui de le dégoupiller
bilan des courses : des vernis cramés, du plaquage sapelli qui part en strates les rideaux roussis. Ca, c'est pour le canot, pour le bonhomme, outre une bonne odeur de cochon de lait a la broche, un frousse du diable, une épilation faciale homogène (naseaux, sourcils, cils, barbe naissante)
depuis : 3 extincteurs, 1 à la table à cartes, 1 en cuisine, 1 à l'épontille (vous me direz, dans un aquila on est jamais loin de l'autre bout du carré)
certes, mais vu le prix des extincteurs et la frousse vécue
en mettre un dehors, pas con mais a part dans un coffre, je vois pas trop ou
durée du feu : peut être quelques secondes, mais putain que c'est long!
j'ai eu le temps d'attraper 1 extincteur, mais pas celui de le dégoupiller
bilan des courses : des vernis cramés, du plaquage sapelli qui part en strates les rideaux roussis. Ca, c'est pour le canot, pour le bonhomme, outre une bonne odeur de cochon de lait a la broche, un frousse du diable, une épilation faciale homogène (naseaux, sourcils, cils, barbe naissante)
depuis : 3 extincteurs, 1 à la table à cartes, 1 en cuisine, 1 à l'épontille (vous me direz, dans un aquila on est jamais loin de l'autre bout du carré)
certes, mais vu le prix des extincteurs et la frousse vécue
en mettre un dehors, pas con mais a part dans un coffre, je vois pas trop ou
Spot- Messages : 43
Date d'inscription : 26/03/2011
Localisation : La Rochelle
Re: Au feu ......
J'ai entendu il y a peu le récit d'une drôle d'histoire. Aliguen était présent.
Je crois que c'est Margot (inscrit chez H&O) qui nous l'a racontée au Crouesty.
Il nous raconte qu'il y eu un incendie dans un port de plaisance, un bateau en flamme propageant le sinistre à 4 ou 5 bateaux voisins qui ont coulé.
L'histoire raconte que lorsque la grue est venue repêcher les bateaux qui étaient au fond de l'eau 24 heures plus tard,
le feu a repris immédiatement.
Ces concentrés de résine et de produit chimique que sont les bateaux seraient donc capable de garder une très forte source de chaleur (de plusieurs centaines de degrés ????) au fond de l'eau.
Je fais maintenant appel à Maître PYM pour nous dire ce qu'il en pense. ;-)))
Je crois que c'est Margot (inscrit chez H&O) qui nous l'a racontée au Crouesty.
Il nous raconte qu'il y eu un incendie dans un port de plaisance, un bateau en flamme propageant le sinistre à 4 ou 5 bateaux voisins qui ont coulé.
L'histoire raconte que lorsque la grue est venue repêcher les bateaux qui étaient au fond de l'eau 24 heures plus tard,
le feu a repris immédiatement.
Ces concentrés de résine et de produit chimique que sont les bateaux seraient donc capable de garder une très forte source de chaleur (de plusieurs centaines de degrés ????) au fond de l'eau.
Je fais maintenant appel à Maître PYM pour nous dire ce qu'il en pense. ;-)))
Très cher ami Gadloo- Messages : 2089
Date d'inscription : 03/03/2010
Re: Au feu ......
Ce sont sans doute les caisses qui ont ranimé leur feu.Gadloo a écrit:L'histoire raconte que lorsque la grue est venue repêcher les bateaux qui étaient au fond de l'eau 24 heures plus tard, le feu a repris immédiatement.
Invité- Invité
si je peu me permettre d'ajouter un élément
ce qui dit notre PYM est totalement vrai, la reprise de feu après 24h sous l'eau me semble plus douteux reste à savoir ce qu'il y a avait à bord ou si un nouveau court circuit n'en n'est pas à l'origine,
ce que je souhaite préciser, c'est deux choses
si on souhaite préserver sa vie en mer et éviter l'embrasement total un extincteur ( enfin plusieurs bien placés, un à coté du moteur, un à coté de la cuisine et un dans la pointe avant, ) un extincteur à poudre ABC fait l'affaire, mais vous pouvez juste sauver votre vie (le plus important) mais tout le reste est foutu, électronique, électricité, alternateur, pompe de cale, et ce n'est plus vivable dedans avant un vidage du bateau complet et nettoyage complet, en pleine mer
si on souhaite pouvoir sauver sa vie et continuer à vivre sur le bateau le temps de trouver une escale , le Co² s'impose,
en effet la poudre ABC est composée de silice à95% très fine et très très corrosive et volatile, quand on s'en sert c'est vite irrespirable et la silice se colle partout (c'est son but) et elle est abrasive et corrosive, donc tous ce qui est contacts électrique, pièce en mouvement sont cuit mort irrécupérable, mais il sont cher
c'est une question de choix, et juste une précision pour que chacun face son choix en connaissance,
il y a 4 ou 5 ans un moteur yacht à commencé à brulé ( sortant du chantier tout neuf) en s'arrimant au ponton, le gars n'a pas voulu (de ses propres mots) utiliser l'extincteur à poudre car il fait trop de dégât, du coup il a brulé complètement et les deux bateaux à cotés ont pris un sacré coup et les autre on eux leurs génois fondue dur l'enrouleur, le gars à dit "je suis tout risque je m'en fout) sic
ce que je souhaite préciser, c'est deux choses
si on souhaite préserver sa vie en mer et éviter l'embrasement total un extincteur ( enfin plusieurs bien placés, un à coté du moteur, un à coté de la cuisine et un dans la pointe avant, ) un extincteur à poudre ABC fait l'affaire, mais vous pouvez juste sauver votre vie (le plus important) mais tout le reste est foutu, électronique, électricité, alternateur, pompe de cale, et ce n'est plus vivable dedans avant un vidage du bateau complet et nettoyage complet, en pleine mer
si on souhaite pouvoir sauver sa vie et continuer à vivre sur le bateau le temps de trouver une escale , le Co² s'impose,
en effet la poudre ABC est composée de silice à95% très fine et très très corrosive et volatile, quand on s'en sert c'est vite irrespirable et la silice se colle partout (c'est son but) et elle est abrasive et corrosive, donc tous ce qui est contacts électrique, pièce en mouvement sont cuit mort irrécupérable, mais il sont cher
c'est une question de choix, et juste une précision pour que chacun face son choix en connaissance,
il y a 4 ou 5 ans un moteur yacht à commencé à brulé ( sortant du chantier tout neuf) en s'arrimant au ponton, le gars n'a pas voulu (de ses propres mots) utiliser l'extincteur à poudre car il fait trop de dégât, du coup il a brulé complètement et les deux bateaux à cotés ont pris un sacré coup et les autre on eux leurs génois fondue dur l'enrouleur, le gars à dit "je suis tout risque je m'en fout) sic
goudspide- Messages : 942
Date d'inscription : 27/04/2011
Re: Au feu ......
Je suis aussi pour l’extincteur à Co2. Seul problème : où mettre cette encombrante bonbonne, et quels sont les risques de son utilisation à l’intérieur d’un bateau ? Ou alors disposer son embout-arrosoir de sorte qu’il aille directement dans la cale moteur (il reste alors à poste dans cette configuration) ?
Invité- Invité
Re: Au feu ......
Co² il y a toutes les tailles ;-)
goudspide- Messages : 942
Date d'inscription : 27/04/2011
Re: Au feu ......
à la maison, j'avais un extincteur poudre
apres usage chez le voisin, j'ai envisagé un extincteur C0² mais son assureur m' a fait livrer un poudre.......
effectivement, avec la poudre, dans un petit local, comme ça devient tres vite irrespirable , on ne vois plus où attaquer le feu !!!!
apres usage chez le voisin, j'ai envisagé un extincteur C0² mais son assureur m' a fait livrer un poudre.......
effectivement, avec la poudre, dans un petit local, comme ça devient tres vite irrespirable , on ne vois plus où attaquer le feu !!!!
Batelier- Messages : 7923
Date d'inscription : 29/10/2009
Age : 69
Localisation : la Rochelle
Reprise de feu
Pour répondre à Yves, une reprise après deux jours d'immersion me semble "improbable".
A ma connaissance, seuls les feux de métaux survivent à l'immersion (feu de catégorie D comme, par exemple ceux des signaux pyrotechniques).
Par contre, un incendie de ce type est de court durée et donc incohérent avec une immersion de deux jours.
Pour les autres cas, il faudrait imaginer qu'un feu, suffisamment puissant pour pouvoir reprendre, ait pu mouronner durant 48h avec le seul apport de comburant de l'air restant piégé dans un volume étanche ou qu'un machin ait pu conserver durant cette même période une chaleur suffisante pour permettre à un feu de reprendre spontanément dès sa mise en contact avec l'air ambiant.
AMHA, c'est comme pour la chauve souris :
même si elle connait le code de la porte d'entrée, même si elle arrive à le composer sur le clavier, comment ferait-elle pour pousser la porte...
En revanche, une batterie conservée dans un compartiment qui est resté incomplètement noyé qui persiste à alimenter des fils dénudés par l'incendie mis en contact lors de la manipulation pour sortir le bateau de l'eau me semblent, comme le dit Philippe, beaucoup plus vraisemblable.
A ma connaissance, seuls les feux de métaux survivent à l'immersion (feu de catégorie D comme, par exemple ceux des signaux pyrotechniques).
Par contre, un incendie de ce type est de court durée et donc incohérent avec une immersion de deux jours.
Pour les autres cas, il faudrait imaginer qu'un feu, suffisamment puissant pour pouvoir reprendre, ait pu mouronner durant 48h avec le seul apport de comburant de l'air restant piégé dans un volume étanche ou qu'un machin ait pu conserver durant cette même période une chaleur suffisante pour permettre à un feu de reprendre spontanément dès sa mise en contact avec l'air ambiant.
AMHA, c'est comme pour la chauve souris :
même si elle connait le code de la porte d'entrée, même si elle arrive à le composer sur le clavier, comment ferait-elle pour pousser la porte...
En revanche, une batterie conservée dans un compartiment qui est resté incomplètement noyé qui persiste à alimenter des fils dénudés par l'incendie mis en contact lors de la manipulation pour sortir le bateau de l'eau me semblent, comme le dit Philippe, beaucoup plus vraisemblable.
Invité- Invité
Re: Au feu ......
on en revient au triangle du feu
goudspide- Messages : 942
Date d'inscription : 27/04/2011
Ouaip.
Triangle du feu :
si t'es en panne à un feu rouge, met ton triangle et ton gilet.
C'est tellement vrai que c'est lorsque le grutier à crié "ça y est, j'y l'ai" que le feu a repris.
CQFD
si t'es en panne à un feu rouge, met ton triangle et ton gilet.
C'est tellement vrai que c'est lorsque le grutier à crié "ça y est, j'y l'ai" que le feu a repris.
CQFD
Invité- Invité
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